Depuis le 1ᵉʳ mars 2025, une réforme modifie les conditions d’indemnisation des arrêts maladie ordinaires pour les fonctionnaires. Dorénavant, pendant les trois premiers mois d’un congé maladie ordinaire, les agents publics percevront 90 % de leur traitement indiciaire brut, contre 100 % précédemment. Les neuf mois suivants restent indemnisés à 50 %, comme précédemment.
Cette réduction s’applique à tous les fonctionnaires, qu’ils soient titulaires ou stagiaires.
Pour les congés de maladie ordinaire débutant avant le 1ᵉʳ mars 2025, la rémunération reste maintenue à 100 % jusqu’à la fin de l’arrêt en cours. En revanche, si l’arrêt est prolongé au-delà du 1ᵉʳ mars, la rémunération sera ajustée à 90 % pour la période suivant cette date.
Il est important de noter que cette réduction de rémunération ne concerne que les congés de maladie ordinaire. Les arrêts liés à un accident du travail, à une maladie professionnelle, aux congés de longue durée et les congés de longue maladie ne sont pas affectés par cette réforme.
Cette réforme a suscité des réactions négatives de la part des syndicats, qui craignent une fragilisation des agents publics et une augmentation du présentéisme, c’est-à-dire la tendance à travailler malgré des problèmes de santé.
L’UNSA Fonction Publique met à disposition des agents une calculette qui permet d’en mesurer les conséquences financières.