Le gou­ver­ne­ment est main­te­nant connu. L’absence d’un minis­tre de la Fonction publi­que est un mau­vais signal donné aux agents. Alors qu’ils repré­sen­tent un emploi sur cinq et que leurs mis­sions cons­ti­tuent une richesse pour l’attrac­ti­vité de la France, les agents publics n’auront plus de minis­tre en propre !

 

La réu­nion de l’action publi­que et des comp­tes publics dans un même minis­tère est inquié­tante. Elle ren­voie à un passé gou­ver­ne­men­tal que l’on pen­sait révolu, où la RGPP avait réduit la poli­ti­que fonc­tion publi­que a une ges­tion méca­ni­que par les seuls coûts.

 

La cam­pa­gne pré­si­den­tielle a été mar­quée par un débat sur le nombre de fonc­tion­nai­res dans le pays. L’annonce comp­ta­ble de la sup­pres­sion de mil­liers de postes d’agents publics, indé­pen­dam­ment d’un débat sur les mis­sions rem­plies, réduit les fonc­tion­nai­res à un coût pour la Nation. Hors, la qua­lité des ser­vi­ces publics d’éducation, de santé, de sécu­rité, de trans­ports… par­ti­cipe de l’attrac­ti­vité et de la com­pé­ti­ti­vité de notre pays et de ses entre­pri­ses.

 

Pour l’UNSA Fonction Publique, si l’équilibre des comp­tes publics doit être pris en compte, il ne doit pas occulter le débat fon­da­men­tal sur les mis­sions avec tous les acteurs concer­nés. Cela passe également par un dia­lo­gue social de qua­lité indis­pen­sa­ble à l’effi­ca­cité et à l’adap­ta­bi­lité de la fonc­tion publi­que.

 

Fidèle à sa concep­tion du dia­lo­gue, l’UNSA-Fonction Publique demande à ren­contrer le nou­veau minis­tre le plus tôt pos­si­ble.

Luc Farré, Secrétaire Général de l’UNSA-Fonction Publique

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