L’UNSA-SDIS33 revient sur ce CASDIS autour des 4 principaux sujets :
1 / Financement du SDIS 33 : des solutions à pérenniser
L’activité opérationnelle croissante ces dernières années impacte grandement le budget du SDIS. Afin de conserver une dynamique de fonctionnement et d’investissement l’établissement doit chaque années trouver des financements supplémentaires.
Pour cela, le SDIS a mis en place une contribution volontaire auprès des communes et EPCI du département. Ce mécanisme de financement supplémentaire est indispensable pour maintenir la qualité de la réponse opérationnelle.
Plusieurs représentants des EPCI se sont engagés à pérenniser leur contribution volontaire. Cet engagement est une véritable marque de confiance que nous saluons.
Rappelons que l’UNSA SDIS de France travaille depuis plusieurs années avec les parlementaires pour faire évoluer la législation sur le financement des SDIS.
Le maintien du niveau de financement permet au SDIS d’équilibrer sa section de fonctionnement en confortant son autofinancement.
La stratégie financière s’articule autour de quatre principaux axes :
- Stabiliser les ressources dépendantes des contributions volontaires,
- Maitriser les dépenses en fonctionnement,
- Poursuivre l’effort d’investissement,
- Rechercher des marges d’autofinancement supplémentaires.
Par ailleurs, pour apporter davantage de visibilité sur sa trajectoire budgétaire, le SDIS va se doter d’un plan pluriannuel d’investissement (PPI).
La récente loi Matras devrait permettre de juguler la pression opérationnelle liée aux missions SUAP. Les différentes mesures qui y sont inscrites comme la temporisation des carences, la requalification à posteriori, l’expérimentation des plateformes co-localisées des appels d’urgence, sont très attendues par les SDIS.
Aujourd’hui, nous sommes toujours en attente du décret d’application de cette loi, qui selon les engagements du Président de la République, devrait être rapidement publié.
Localement, le SDIS de la Gironde s’est porté candidat à l’expérimentation de la plateforme co-localisée des appels d’urgence. Cette candidature sera soutenue par Mme la Préfète.
C’est un engagement ferme de notre nouveau directeur départemental qui en fait son dossier prioritaire.
Son expertise sur la « problématique SUAP » et les travaux locaux menés depuis plusieurs mois ont permis la mise en perspective de solutions.
Dès le 01 décembre 2021, sera mis en place la dépose assise des victimes aux urgences et un officier santé pourrait aussi être déployé au CTA/CODIS.
Espérons que ces premières annonces de mesures ne soient pas les seules et que leurs efficacités puissent être rapidement étudiées pour mettre fin à une situation intolérable.
L’UNSA-SDIS33 sera particulièrement vigilante sur ce point.