Vos représentants

UNSA-SDIS33

Nicolas DELPIT

Yohann MAUFRAIS

Le DDA se présente et indique que compte tenu du nombre important de participants (environ 40), il souhaite créer des sous-groupes de travail, afin d’évoquer les points positifs et les points négatifs sur les thèmes suivant  :
 

  1. Formations 
  2. Les bateaux 
  3. Le matériel individuel 
  4. Problématique des différentes unités nautiques 
  5. L’organisation opérationnelle

1- Formations

Un rappel sur toutes les formations nautiques réalisées pour l’établissement (SAV, COD4, SAL).

Il est demandé au DDA si les formations fort courant/inondation (FC-IN) seront maintenues.

Un état des embarcations en 4 catégories est réalisé

Littoral et bassin d’Arcachon

L’ERSF Arcachon donne satisfaction (motorisation hors-bord 200cv – hélice)

Les STEM de Pauillac et de Soulac sont adaptés avec une trappe de récupération  d’équipier ou de victime. Un rappel est fait sur les boudins de défense des STEM (motorisation In-bord Turbine). 

L’ERS PLG n’est pas adaptée pour les missions et l’équipement des SAL. Il n’est pas équipé de projecteur, d’équipement électronique de navigation, ni de sondeur  (motorisation barre franche 55cv à hélice). 

L’ERS Arès-Lège n’est pas adapté : pas de projecteur éclairage, pas d’équipement électronique, de navigation, pas de sondeur. Il est demandé par le chef de centre d’Ares/Lège d’avoir la même embarcation que le centre d’Arcachon, à flot, au port de La Vigne et de garder un ERS au centre pour les interventions en eaux intérieures. 

Eaux intérieures  

Les Sécu 12-13 donnent satisfaction malgré le faible nombre de personnes pouvant être embarquées.

Les Galathé ne sont pas adaptés.

Fin d’amortissement des moteurs hors-bord à hélice.

Les Taurus reçoivent un bon retour, malgré l’absence de trappe de récupération, l’absence d’équipement électronique de navigation. (Motorisation In bord turbine) 

Inondation

Les ERI Carolina sont dangereuses avec du courant (accident secteur Langon). 

Une réflexion sera faite sur le type d’embarcation pour les inondations (SECU 12- 13)

ERSGC 

Les deux ERSGC sont à La Benauge. Les ERSGC créent une vague importante qui occasionne des dégâts sur les berges. 

Une proposition d’affectation sur le secteur de Blaye est faite pour le rééquilibrage des ERSGC secteur Gironde-Dordogne. 

Le DDA demande au GTL une étude rapide pour connaître la faisabilité et le budget  nécessaire pour équiper les ERSF d’équipements électroniques de navigation  (sondeur et cartographie). 

Une proposition pour l’achat d’un bateau pompe est faite. Le DDSIS a demandé au  GTL une réponse opérationnelle avec une LDV 500 sur les ERSGC (étude en cours par le GTL). 

Les VNM donnent satisfaction. 

3- Le matériel individuel

Pour les SAV : 

Les combinaisons ne sont pas adaptées. Le Ltn Barrouil (Référent départemental adjoint SAV) indique qu’un nouveau cahier des clauses techniques particulières CCTP est réalisé avec une proposition pour deux combinaisons SAV (eaux intérieures et milieu maritime). 

Les matériels d’aide à la flottaison type sécumar ne sont pas adaptés à la pratique de la nage et encore moins en milieu maritime. Le GTL indique ne jamais avoir entendu de plainte. La réponse de l’UNSA est qu’il y a certainement de la rétention d’information de la part de GOP.

Il est demandé s’il est possible d’avoir une tenue type catégorie 5 (pantalon technique rouge) comme les équipes CYN et IMP. 

Pour les COD 4 : 

L’ensemble du matériel est en dotation collective. La dotation des bottillons en  néoprène devrait être individuelle, mais par manque d’équipement, l’habillement fait  une dotation collective. Le niveau d’hygiène n’est pas acceptable, ne s’avèrent pas antidérapant, ce qui peut être accidentogène lors de la mise à l’eau des  embarcations. Il est demandé l’étude de chaussures adaptées pour les COD 4 type FC-IN. Il n’y a pas de protection thermique lors de navigation l’hiver ou lors de conditions météo défavorables et également en cas de chute dans l’eau. Il est demandé des combinaisons type sèches qui pourront être en dotations collectives.

Pour les SAL :

 Le matériel à disposition donne satisfaction depuis la rencontre des fournisseurs pour leur évoquer les problématiques rencontrées.

Les SAL demande également une tenue catégorie 5. 

SSH :  

Cette unité demande, elle aussi, une tenue catégorie 5, afin d’avoir une tenue homogène à celle des médecins du SSSM, qui assurent les gardes à la base hélicoptère de la sécurité civile (BHSC).

Ils demandent une lampe frontale avec un éclairage rouge pour les opérations nocturnes, ainsi qu’une dotation individuelle du matériel de treuillage, qui permettrait d’être mobilisable depuis n’importe où.

4- Problématique des unités

SAL

Astreinte à 3 au lieu de 4, qui devait être temporaire (note du GOP) depuis la  dissolution des SIN BX et ARC au 01/01/2012.

Pas de formation à la fonction de  référent nautique départemental.

Les SAL doivent assurer l’emploi d’ELD /IBNB durant leur astreinte plongée, ce qui est chronophage. 

Les 3 épreuves annuelles sont réalisées lors des astreintes d’avril à décembre. Le référent départemental SAL demande un recyclage hors département pour 26 plongeurs.

COD 4

Les recommandations nationales donnent 36h de formations, et malheureusement, en Gironde, nous atteignons seulement 8  heures de formations , réaliser 9 séquences de 1heure ????

 FMPA réalisée 4h en Hiver, 4h en été (insuffisant pour les concernés). 

SSH

De garde sous le statut de volontaire en période estivale (du 26 juin au 12 septembre) à la base du Huga de 11:00 à 21:00 et certain week-end en avant saison et après saison à la  base de Mérignac. Cela représente environ 6 gardes par agent pour la saison. C’est bien en  dessous des préconisations nationales qui sont de 24 par an. En dehors des plages horaires assurées par les SSH, se sont les SAL d’astreinte qui réalisent  les opérations de treuillage à bord de Dragon 33. L’appareil utilisé par la BHSC arrive en fin de potentiel et a contraint le chef de base à ne plus proposer d’entraînement aux SAL. Ils n’ont pas pu maintenir leur condition opérationnelle depuis le mois de Mars. Le référent départemental SSH propose la présence de sauveteurs spécialisés héliportés H24 pendant au minimum 6 mois comme le faisait la SNSM auparavant. 

Le réfèrent départemental SAL demande la mutualisation des deux listes d’aptitudes (personnel  habilité à la fonction de SSH et personnel habilité à l’hélitreuillage) pour pouvoir  répondre à l’ensemble des sollicitations de la BHSC et de garder les SAL en les  incluant dans le dispositif estival. Les SAL sont habilités avec une expérience et une  méthodologie opérationnelle depuis de nombreuses années.  

 SAV :  

Les SAV 1 (sauveteur aquatique en eaux intérieures) rencontrent des difficultés pour réaliser leur FMPA annuelle, car il n’y a pas suffisamment de SAV 3 dans  les groupements concernés.

Le manque de personnel (SPP et/ou SPV en garde) pour assurer les POJ ne  permettent pas de réaliser les FMPA annuelles. 

Il s’avère indispensable de dispenser une formation (fort courant et milieux inondés) et de se doter de matériels adaptés pour les  centres ou groupements non dotés. 

Il est expliqué au DDA qu’il est plus judicieux d’envoyer en formation sur des sites  adaptés via l’ECASC que demander l’agrément. Il est rappelé également que les SAV qui sont formés FC-IN ne peuvent pas être formateur en Gironde. 

Il est proposé de disposer d’un moyen d’engagement rapide type Rescue-board. 

5- Organisation opérationnelle

Le groupe de travail propose de réfléchir à l’élaboration  d’un «SDACR» nautique, afin de pouvoir  repenser et actualiser l’organisation opérationnelle. Notamment en zone 2, située du nord la plage du Grand Crohot, au sud de Montalivet, dans laquelle aucun moyen nautique n’est prévu pour secourir une victime dans l’eau.

Il serait souhaitable d’optimiser le matériel pour l’ensemble des centres ressources.

Le DDA a été interrogé sur un éventuel retour des sapeurs-pompiers sur les plages afin d’assurer la surveillance des zones de baignade. Le SDIS ne sera pas candidat pour des raisons organisationnelles et juridiques.

La prochaine réunion sera programmée en septembre. Le DDA s’interroge sur la nécessité d’être aussi nombreux et n’exclut pas de réduire le nombre de participants dans le but d’être le plus efficace possible.

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