Un pompier de Paris de 27 ans a été tué ce mardi à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) à l’arme blanche par un homme de 31 ans, qui a également grièvement blessé un autre pompier.
Michel Delpuech, préfet de Police, fait part de sa profonde tristesse suite au décès d’un sapeur pompier et aux blessures graves infligées ce jour à un autre militaire des @PompiersParis lors d’une intervention. Il assure leurs familles & leurs frères d’armes de tout son soutien pic.twitter.com/biIRq0mvLi
— Préfecture de police (@prefpolice) 4 septembre 2018
Les jours du second pompier de Paris qui a également été grièvement blessé, un sergent de 34 ans, ne sont toutefois plus en danger, a précisé la PP dans un communiqué.
L’auteur de l’agression, qui souffrirait de schizophrénie, a été interpellé.
Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb et la ministre des Armées, Florence Parly, ont fait part de leur « plus profonde émotion et leur grande tristesse ». « Malgré les premiers secours donnés par son coéquipier et les soins prodigués par ses camarades et les équipes médicales (…) le sapeur-pompier de première classe n’a pas pu être ramené à la vie », déplorent-ils.
📌 #CP : @gerardcollomb & @florence_parly font part de leur plus profonde émotion et de leur grande tristesse après l’annonce du décès en service d’un sapeur-pompier de Paris, violemment agressé au cours d’une intervention à Villeneuve-Saint-Georges. pic.twitter.com/TY0Wrx2FIB
— Ministère des Armées (@Defense_gouv) 4 septembre 2018
Nos premières pensées vont directement pour la famille du militaire de 27 ans tué sur l’intervention et celle de son collègue blessé. Nous apportons également tout notre soutien aux collègues de Villeneuve-Saint-Georges.
Même si, en l’occurence, il semble s’agir de l’acte d’un déséquilibré, les sapeurs-pompiers sont trop souvent la cible d’agressions inacceptables.
L’UNSA-SDIS de FRANCE demande :
- Le recensement des services d’incendie et de secours n’ayant pas encore mis en place de protocole SDIS / gendarmerie /police concernant les dépôts de plainte.
- La systématisation des dépôts de plaintes et de l’accompagnement des agents.
- La mise en place systématique de la protection fonctionnelle des agents.
- L’anonymisation des dépôts de plainte.
- L’interdiction des bandes patronymiques sur les uniformes (nom de l’agent).
- L’attribution de la Nouvelle Bonification Indiciaire dite « quartiers prioritaires ».
- Le renforcement des procédures opérationnelles interservices et des formations ad hoc.
- Des campagnes d’information : communication, médias, réunions publiques, etc.
- La généralisation de dispositifs techniques : renforcement des vitres et pare-brises des engins (verre spécial, film sécurité, etc.), couvertures anti-feu dans les habitacles, etc.