Première réunion du groupe de travail “Risque nautique” – 10 juillet 2023 – Centre de formation de Bassens

Première réunion du groupe de travail “Risque nautique” – 10 juillet 2023 – Centre de formation de Bassens

Vos représentants

UNSA-SDIS33

Nicolas DELPIT

Yohann MAUFRAIS

Le DDA se présente et indique que compte tenu du nombre important de participants (environ 40), il souhaite créer des sous-groupes de travail, afin d’évoquer les points positifs et les points négatifs sur les thèmes suivant  :
 

  1. Formations 
  2. Les bateaux 
  3. Le matériel individuel 
  4. Problématique des différentes unités nautiques 
  5. L’organisation opérationnelle

1- Formations

Un rappel sur toutes les formations nautiques réalisées pour l’établissement (SAV, COD4, SAL).

Il est demandé au DDA si les formations fort courant/inondation (FC-IN) seront maintenues.

Un état des embarcations en 4 catégories est réalisé

Littoral et bassin d’Arcachon

L’ERSF Arcachon donne satisfaction (motorisation hors-bord 200cv – hélice)

Les STEM de Pauillac et de Soulac sont adaptés avec une trappe de récupération  d’équipier ou de victime. Un rappel est fait sur les boudins de défense des STEM (motorisation In-bord Turbine). 

L’ERS PLG n’est pas adaptée pour les missions et l’équipement des SAL. Il n’est pas équipé de projecteur, d’équipement électronique de navigation, ni de sondeur  (motorisation barre franche 55cv à hélice). 

L’ERS Arès-Lège n’est pas adapté : pas de projecteur éclairage, pas d’équipement électronique, de navigation, pas de sondeur. Il est demandé par le chef de centre d’Ares/Lège d’avoir la même embarcation que le centre d’Arcachon, à flot, au port de La Vigne et de garder un ERS au centre pour les interventions en eaux intérieures. 

Eaux intérieures  

Les Sécu 12-13 donnent satisfaction malgré le faible nombre de personnes pouvant être embarquées.

Les Galathé ne sont pas adaptés.

Fin d’amortissement des moteurs hors-bord à hélice.

Les Taurus reçoivent un bon retour, malgré l’absence de trappe de récupération, l’absence d’équipement électronique de navigation. (Motorisation In bord turbine) 

Inondation

Les ERI Carolina sont dangereuses avec du courant (accident secteur Langon). 

Une réflexion sera faite sur le type d’embarcation pour les inondations (SECU 12- 13)

ERSGC 

Les deux ERSGC sont à La Benauge. Les ERSGC créent une vague importante qui occasionne des dégâts sur les berges. 

Une proposition d’affectation sur le secteur de Blaye est faite pour le rééquilibrage des ERSGC secteur Gironde-Dordogne. 

Le DDA demande au GTL une étude rapide pour connaître la faisabilité et le budget  nécessaire pour équiper les ERSF d’équipements électroniques de navigation  (sondeur et cartographie). 

Une proposition pour l’achat d’un bateau pompe est faite. Le DDSIS a demandé au  GTL une réponse opérationnelle avec une LDV 500 sur les ERSGC (étude en cours par le GTL). 

Les VNM donnent satisfaction. 

3- Le matériel individuel

Pour les SAV : 

Les combinaisons ne sont pas adaptées. Le Ltn Barrouil (Référent départemental adjoint SAV) indique qu’un nouveau cahier des clauses techniques particulières CCTP est réalisé avec une proposition pour deux combinaisons SAV (eaux intérieures et milieu maritime). 

Les matériels d’aide à la flottaison type sécumar ne sont pas adaptés à la pratique de la nage et encore moins en milieu maritime. Le GTL indique ne jamais avoir entendu de plainte. La réponse de l’UNSA est qu’il y a certainement de la rétention d’information de la part de GOP.

Il est demandé s’il est possible d’avoir une tenue type catégorie 5 (pantalon technique rouge) comme les équipes CYN et IMP. 

Pour les COD 4 : 

L’ensemble du matériel est en dotation collective. La dotation des bottillons en  néoprène devrait être individuelle, mais par manque d’équipement, l’habillement fait  une dotation collective. Le niveau d’hygiène n’est pas acceptable, ne s’avèrent pas antidérapant, ce qui peut être accidentogène lors de la mise à l’eau des  embarcations. Il est demandé l’étude de chaussures adaptées pour les COD 4 type FC-IN. Il n’y a pas de protection thermique lors de navigation l’hiver ou lors de conditions météo défavorables et également en cas de chute dans l’eau. Il est demandé des combinaisons type sèches qui pourront être en dotations collectives.

Pour les SAL :

 Le matériel à disposition donne satisfaction depuis la rencontre des fournisseurs pour leur évoquer les problématiques rencontrées.

Les SAL demande également une tenue catégorie 5. 

SSH :  

Cette unité demande, elle aussi, une tenue catégorie 5, afin d’avoir une tenue homogène à celle des médecins du SSSM, qui assurent les gardes à la base hélicoptère de la sécurité civile (BHSC).

Ils demandent une lampe frontale avec un éclairage rouge pour les opérations nocturnes, ainsi qu’une dotation individuelle du matériel de treuillage, qui permettrait d’être mobilisable depuis n’importe où.

4- Problématique des unités

SAL

Astreinte à 3 au lieu de 4, qui devait être temporaire (note du GOP) depuis la  dissolution des SIN BX et ARC au 01/01/2012.

Pas de formation à la fonction de  référent nautique départemental.

Les SAL doivent assurer l’emploi d’ELD /IBNB durant leur astreinte plongée, ce qui est chronophage. 

Les 3 épreuves annuelles sont réalisées lors des astreintes d’avril à décembre. Le référent départemental SAL demande un recyclage hors département pour 26 plongeurs.

COD 4

Les recommandations nationales donnent 36h de formations, et malheureusement, en Gironde, nous atteignons seulement 8  heures de formations , réaliser 9 séquences de 1heure ????

 FMPA réalisée 4h en Hiver, 4h en été (insuffisant pour les concernés). 

SSH

De garde sous le statut de volontaire en période estivale (du 26 juin au 12 septembre) à la base du Huga de 11:00 à 21:00 et certain week-end en avant saison et après saison à la  base de Mérignac. Cela représente environ 6 gardes par agent pour la saison. C’est bien en  dessous des préconisations nationales qui sont de 24 par an. En dehors des plages horaires assurées par les SSH, se sont les SAL d’astreinte qui réalisent  les opérations de treuillage à bord de Dragon 33. L’appareil utilisé par la BHSC arrive en fin de potentiel et a contraint le chef de base à ne plus proposer d’entraînement aux SAL. Ils n’ont pas pu maintenir leur condition opérationnelle depuis le mois de Mars. Le référent départemental SSH propose la présence de sauveteurs spécialisés héliportés H24 pendant au minimum 6 mois comme le faisait la SNSM auparavant. 

Le réfèrent départemental SAL demande la mutualisation des deux listes d’aptitudes (personnel  habilité à la fonction de SSH et personnel habilité à l’hélitreuillage) pour pouvoir  répondre à l’ensemble des sollicitations de la BHSC et de garder les SAL en les  incluant dans le dispositif estival. Les SAL sont habilités avec une expérience et une  méthodologie opérationnelle depuis de nombreuses années.  

 SAV :  

Les SAV 1 (sauveteur aquatique en eaux intérieures) rencontrent des difficultés pour réaliser leur FMPA annuelle, car il n’y a pas suffisamment de SAV 3 dans  les groupements concernés.

Le manque de personnel (SPP et/ou SPV en garde) pour assurer les POJ ne  permettent pas de réaliser les FMPA annuelles. 

Il s’avère indispensable de dispenser une formation (fort courant et milieux inondés) et de se doter de matériels adaptés pour les  centres ou groupements non dotés. 

Il est expliqué au DDA qu’il est plus judicieux d’envoyer en formation sur des sites  adaptés via l’ECASC que demander l’agrément. Il est rappelé également que les SAV qui sont formés FC-IN ne peuvent pas être formateur en Gironde. 

Il est proposé de disposer d’un moyen d’engagement rapide type Rescue-board. 

5- Organisation opérationnelle

Le groupe de travail propose de réfléchir à l’élaboration  d’un «SDACR» nautique, afin de pouvoir  repenser et actualiser l’organisation opérationnelle. Notamment en zone 2, située du nord la plage du Grand Crohot, au sud de Montalivet, dans laquelle aucun moyen nautique n’est prévu pour secourir une victime dans l’eau.

Il serait souhaitable d’optimiser le matériel pour l’ensemble des centres ressources.

Le DDA a été interrogé sur un éventuel retour des sapeurs-pompiers sur les plages afin d’assurer la surveillance des zones de baignade. Le SDIS ne sera pas candidat pour des raisons organisationnelles et juridiques.

La prochaine réunion sera programmée en septembre. Le DDA s’interroge sur la nécessité d’être aussi nombreux et n’exclut pas de réduire le nombre de participants dans le but d’être le plus efficace possible.

Première réunion du groupe de travail “Risque nautique” – 10 juillet 2023 – Centre de formation de Bassens

Compte-rendu du groupe de travail « risque nautique »

Le SDIS 33 vient tout juste de créer un groupe de travail sur le risque nautique en Gironde. Ce groupe piloté par le colonel DEDIEU a été réuni pour la première fois le mercredi 29 juin 2022.

Etaient présents :

  • Thierry DEDIEU, pilote du groupe de travail
  • Philippe GIRARD, chef du GOP
  • Eric CHEVALIER, chef du GTL
  • Fabrice AULAS, représentant les territoires
  • Thomas MIMIAGUE, chef de service du GOP
  • Pauline ASO, cheffe de centre de LACANAU
  • Denis BAROUILLE, CTD SAL
  • Joël DUMEZI, CTD SAV
  • Florent MATTHIEU, secrétaire du CHSCT
  • Marion THILLOU, représentante élue au CCDSPV
  • Jules FERRER, représentant le syndicat SNSPP
  • Mickaël RAMOND, représentant le syndicat SUD
  • Stéphan ZABEK, représentant le syndicat AVENIR SECOURS
  • Yannick ROGER, représentant le syndicat CFDT
  • Sébastien LABARBE, représentant l’UNSA-SDIS33

Le DDA nous a dans un premier temps posé le contexte, expliquant que durant sa période d’observation, il avait le sentiment que le SDIS 33 avait tourné le dos à l’océan durant des années et qu’il était temps de lui faire face.

Il a également indiqué que l’activité des bateaux à passagers sur l’estuaire était grandissante, augmentant par conséquent le risque nautique.

Il a rappelé les derniers événements survenus sur notre cote Atlantique et qui nous avaient amenés à rédiger un courrier pour remettre en question la couverture opérationnelle de la frange littorale et élaborer un outil d’évaluation du risque nautique (cf courrier du 25 mai 2022).

La première des actions pour illustrer la volonté de la nouvelle direction de faire face à l’océan a été la création d’une unité de SSH (Sauveteurs Spécialisés Héliportés). Ces SPP arment déjà DRAGON 33, dans un premier temps, durant la période estivale. La deuxième action est la création de ce groupe de travail.

Un tour de table a été proposé afin de recueillir les différents axes d’amélioration identifiés par les différents participants. Il en ressort globalement, l’incohérence de la zone 2 (qui s’étend du Sud de Vendays ou Nord de Lège Cap Ferret où aucun engagement de moyens nautiques n’est prévu. L’absence de ressources et spécialistes SAV sur la commune de Le Porge et Lacanau a également été dénoncée. Enfin, des difficultés lors des dernières inondations sur le secteur de La Réole et les problèmes d’habillement avec les derniers lycras qui provoquent des irritations.

Le chef du GTL a confirmé sa volonté d’être à l’écoute des besoins du terrain et engagera toutes les études de matériels et l’élaboration des cahiers des charges nécessaires et commandés par la direction. Il a malgré tout rappelé le contexte budgétaire contraint et les difficultés d’approvisionnement dû au contexte géo-politique actuel.

Le représentant des territoires a également regretté que les lignes directrices de gestion ne prévoient pas de prioriser la mobilité des agents détenant une spécialité pouvant être mise en œuvre dans les centres ressources. Nous avons proposé d’ajouter, lors de la publication des avis de vacance de postes, une note indiquant que le poste sera priorisé pour les agents déjà titulaires de certaines unités de valeurs.

Durant notre temps de parole, l’UNSA-SDIS33 a abordé plusieurs axes d’amélioration, d’un point de vue organisationnel tout d’abord, puis matériel.

=>>>> Nécessité d’homogénéiser la réponse opérationnelle sur l’ensemble de la frange littorale. Le guide opérationnel secours nautique prévoit, sur la zone 2, seulement l’engagement d’une reconnaissance terrestre alors que le guide prévoit dans toutes les autres zones l’engagement d’une équipe SAV et d’un vecteur nautique.

=>>>> Nécessité de développer la ressource SAV à proximité des plages fréquentées par la population girondine (HOURTIN, CARCANS, LACANAU, LE PORGE, CAP FERRET).

=>>>> Nécessité de développer la formation de secours en eaux vives (SEV). Même si notre département ne comporte pas de cours d’eau nécessitant la mise en œuvre de techniques SEV, nous avons observé que lors d’inondations, le débit, les débris charriés par la crue et les obstacles rappellent les conditions d’interventions en eaux vives.

=>>>> Nécessité de positionner le VNM du PYLA dans le CIS LA TESTE là où se trouve la ressource SAV.

=>>>> Nécessité de développer la ressource SAV dans le GTCC notamment dans le CIS BRUGES. En effet, la présence du Lac de Bordeaux, de gravières et des bassins à flot sur leur secteur d’intervention expose incontestablement ce centre au risque nautique qui ne peut être actuellement pallié que par le CIS LA BENAUGE.

=>>>> Nécessité d’une permanence SSH, en garde ou à d’astreinte, afin de permettre à DRAGON 33 d’intervenir pour des sauvetages ou des secours en toute heure et dans les meilleurs délais.

=>>>> Nécessité d’homogénéiser la réponse opérationnelle dans les zone A et B du BASSIN D’ARCACHON en autorisant un mode dégradé pour l’engagement de l’ERSF littoral d’ARCACHON avec 2 SAV si la ressource n’est pas suffisante pour permettre son engagement réglementaire à 3 SAV.

=>>>> Nécessité de cartographier les bancs de sable au moyen d’une reconnaissance aérienne par DRAGON 33, à la basse mer et juste avant le début de saison afin de repérer les nouveaux bancs de sable. En effet, la navigation sur le bassin d’ARCACHON n’est jamais la même d’une année sur l’autre. Le phénomène des marées et les tempêtes d’hiver modifient la forme, la hauteur et l’emplacement des bancs de sable. Cela rend la navigation de nuit très hasardeuse.

=>>>> Nécessité d’homogénéiser la réponse opérationnelle dans les zone A et B du BASSIN D’ARCACHON. En effet, les SAV de la zone B interviennent à l’aide d’une embarcation à flot au Port d’ARCACHON équipée d’une console de pilotage abritée, de moyens de navigations adaptés au secours (radar, traceur/GPS de grande taille), de projecteurs fixes, d’un espace pour accueillir une victime en la mettant à l’abris du vent, de la pluie ou du soleil. Les SAV de la zone A doivent quant à eux, regagner la cale de mise à l’eau de LA VIGNE en tractant une embarcation sur remorque sur 18 kms, en tentant de se faufiler dans la circulation de la seule et unique route de la presqu’île saturée dès 10h00 au pic de la saison. Une fois à l’eau, ils naviguent à bord d’une embarcation semi-rigide équipée d’une barre franche. Les victimes sont installées à même le pont du bateau entre les 2 nourrices de carburant dont les vapeurs grasses (mélange 2 temps) peuvent être incompatibles avec l’administration d’oxygène pourtant indispensable pour la prise en charge d’un noyé. Lors des opérations en période nocturne, les SAV effectuent les recherches au moyen de lampes de poche et s’orientent à l’aide de  l’application gratuite “e-navigation” qu’ils ont tous téléchargée sur leur téléphone portable car le GPS portable mis à leur disposition est moins performant et lisible.

=>>>> Nécessité de fiabiliser les ERSGC trop souvent en panne. Ce sont pourtant les seuls vecteurs capables d’assurer l’évacuation d’un bateau à passager en cas d’avarie ou de naufrage.

=>>>> Nécessité d’une double dotation du matériel individuel SAV pour les agents double-statut qui sont SAV dans leur centre professionnel et également dans leur centre volontaire. Ça leur éviterait de devoir faire suivre l’ensemble de leurs équipements entre les 2 centres.

=>>>> Nécessité de doter l’ensemble des SAV d’une tenue allégée du même type que les SSH (tee-shirt blanc et short bleu). Bien plus pratique à enfiler en sortant de l’eau et plus confortable.

=>>>> Nécessité d’équiper tous les VSHR de valves tarées pour éviter la longue procédure de dégonflage des pneus (2 minutes 30 secondes en moyenne) avant de s’engager sur les plages océanes.

=>>>> Nécessité de doter les SAV de matériel et équipements spécifiques SEV pour intervenir lors des crues. Notamment une paire de chaussures hautes préservant les SAV des entorses et équipées de semelles dures protégeant des coupures. Les chaussons néoprènes ne nous semblent pas adaptés pour ce type d’interventions.

La prochaine réunion aura lieu au mois de septembre pour proposer des solutions aux différents axes d’améliorations abordés.

La création de ce groupe de travail s’est faite dans des délais très contraints, nous empêchant de nous rapprocher des différents spécialistes qui interviennent en tant que COD4, SAV ou SAL. Nous vous invitons donc à nous contacter pour nous faire remonter toutes les difficultés que vous rencontrez en opération afin que nous nous en fassions le relais.

Compte-rendu du groupe de travail « télétravail »

Compte-rendu du groupe de travail « télétravail »

Le groupe de travail « TÉLÉTRAVAIL » du SDIS 33, qui se tenait hier, a débuté par une première réunion pilotée par Madame PIRON (DRH) et le Colonel BARTHE.

Il a été présenté aux différents partenaires sociaux le projet de déploiement de cette nouvelle organisation du travail.
L’objectif est de mettre en place l’ensemble des modalités qui se déclineront dans le cadre réglementaire, à différencier par conséquent de ce que nous avons pu vivre jusqu’à présent lors de l’application du plan de continuité des activités imposée par les circonstances.

Afin de mener à bien ce projet, l’ensemble des groupements seront consultés sur un ensemble de thématiques définies.
Les organisations syndicales seront invitées à échanger au fur et à mesure de l’avancé du projet.

Vos représentants UNSA-SDIS33 restent disponibles pour toutes remontées que vous jugerez utiles de nous transmettre.

-> N’hésitez pas à nous contacter si besoin.

Groupe de travail : RIFSEEP

Groupe de travail : RIFSEEP

Afin de poursuivre l’élaboration des lignes directrices de gestion, l’UNSA-SDIS33 sera associée au groupe de travail ce mardi 27 octobre 2020 au SDIS de la Gironde.

L’ordre du jour concerne le RIFSEEP (Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des Sujétions, de l’Expertise et de l’Engagement Professionnel).

Pour rappel, il s’agit d’un dispositif applicable uniquement aux P.A.T.S. , qui comprend deux parties : l’IFSE et le CIA.

Ce nouveau dispositif a eu pour vocation de remplacer la plupart des primes.

La première partie correspond à l’indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (IFSE) mise en place depuis 2017 au sein du SDIS 33. Cette modification du régime indemnitaire s’est effectuée sans perte de salaire voire même une augmentation de rémunération pour certains cadres d’emploi. 

La deuxième partie concerne le complément indemnitaire annuel (CIA) qui récompense l’engagement professionnel.

Ce dernier n’a malheureusement pas été mis en oeuvre, car seul l’UNSA-SDIS33 avait voté “POUR” lors du groupe de travail en 2017.

Nous avons relancé par courrier le Président du Conseil d’Administration le 15 mai 2020, pour lui demander de nouveau la mise en place du CIA, alors devenu obligatoire.

Nous profiterons donc de ce groupe de travail sur les lignes directrices de gestion pour le faire appliquer au sein de l’établissement.

Nous serons également attentifs à l’application du plafond de l’IFSE de plusieurs cadres d’emplois, tels que les
 

  • Ingénieurs en chef
  • Ingénieurs
  • Psychologues
  • Techniciens

Groupe de travail sur les agressions

Groupe de travail sur les agressions

Les organisations syndicales participant au groupe de travail sur les agressions se sont réunies le vendredi 02 octobre 2020.

Votre représentant UNSA-SDIS33 était évidemment présent, comme durant toutes les autres sessions.

Un an après la synthèse de ces travaux, le Président GLEYZE a souhaité faire un point étape sur les actions engagées par le SDIS de la Gironde pour lutter contre ce phénomène.

1/ LA FORMATION

Les opérateurs du CTA-CODIS bénéficient de deux types de formations, l’une sur la gestion du stress des requérants en partenariat avec le SSSM ; et l’autre sur celle des opérateurs via le CNFPT.

Ce type de formation tend à se généraliser, l’objectif est de former l’ensemble des OTAU (Opérateur de Traitement des Appels d’Urgence) du CTA CODIS de la Gironde.

Les SPP affectés en centre de secours vont aussi bénéficier d’une formation baptisée « approche des situations conflictuelles ».

Le SDIS 33 via le CNFPT a choisi le prestataire, un ancien membre d’une unité d’élite des forces de l’ordre, et débuté les premiers essais de ce nouveau module auprès des formateurs du plateau technique de Bassens.

Trois journées seront ensuite organisées dans les mois à venir pour des « sessions test » auxquelles participeront des chefs d’agrès et les représentants du personnel.

Ces trois journées permettront d’ajuster le contenu de cette formation en fonction du cahier des charges de l’administration et des situations que rencontrent les agents pour aboutir à une version définitive qui répondra au mieux aux besoins des intervenants.

Les agents des centres de secours, définis par le SDIS comme prioritaires pour accéder à cette formation, sont ceux dotés de caméras-piétons : Ornano, La Benauge, Bruges, Lesparre, Lacanau, Cadillac.

2/ LE MATERIEL

La protection des vitres latérales par un film plastifié se fait sur tous les véhicules neufs (VSAV, FPT, BEA 60, etc…).

Cet équipement en supplément du pare-brise feuilleté, permet de protéger les équipages, lorsqu’ils sont à l’intérieur du véhicule, contre le caillassage, cocktail molotov, etc…

Il n’est pas prévu de rétro-fit sur le parc existant pour des raisons de coût et d’immobilisation des engins de secours.

Les premières statistiques sur l’utilisation des 15 caméras-piétons expérimentées par le SDIS de la Gironde ont pu être présentées par le GOP.

Elles ont enregistré environ 1000 vidéos depuis leur mise en service. Seuls 107 films ont un lien direct avec des situations d’équipages en difficultés ou victimes d’agressions. Elles n’ont après mise en corrélation des CRSS, filmé que 33% des incivilités sur les missions VSAV.

Le SDIS déplore leur sous-utilisation et va lancer une campagne de sensibilisation via les référents des centres de secours. Des axes de réflexion comme le port systématique par l’équipier ou la modification du harnais sont à l’étude.

3/ L’ ACCOMPAGNEMENT

Les procédures post-agressions ont été précisées à nouveau dans la note de service GADS 2020-012.

Il est notamment rappelé qu’un officier doit SYSTEMATIQUEMENT accompagner les agents lors du dépôt de plainte.

Par ailleurs la protection fonctionnelle est systématiquement octroyée aux agents victimes d’agression.

L’interlocuteur privilégié est le chef de centre, c’est lui qui informe l’agent de l’évolution de l’avancée du dossier.

4/ L’INFORMATION.

La note de service GADS 2020-012 est venue remplacée la version 2015-016.

Elle définit les conduites à tenir en cas d’agression dans le cadre et hors cadre opérationnel ; précise également les dispositifs d’accompagnement.

Cette note réaffirme la possibilité de stopper l’intervention si l’équipage est en danger.

Une fiche de synthèse « Agent agressé-encadrement » vient récapituler les procédures à suivre.

Alléger la charge administrative liée au dossier à remplir en cas d’agression n’est pas possible, notamment à cause des assurances.

Enfin, un dernier point a été fait sur le plan de prévention et de lutte contre les agressions de SP émise par le Ministre de l’Intérieur le 20 août 2020 à destination des préfets de département.

Le SDIS de la Gironde, par le groupe de travail idoine, a déjà anticipé bon nombre des recommandations. Pour le reste, l’établissement attend les consignes de la préfète.