L’essentiel du Conseil d’Administration du 7 juillet 2023

L’essentiel du Conseil d’Administration du 7 juillet 2023

Bilan des émeutes en Gironde en quelques chiffres :

  • 261 opérations
  • 93 feux de VL
  • 153 feux de poubelles
  • 25 feux de bâtiments
  • 0 SP blessé

La meilleure sensibilisation des agents et le changement de doctrine opérationnelle (laisser brûler si pas de risque) ont été bénéfique.

Le SDIS a déposé plainte pour toutes les dégradations de matériel.

Budget supplémentaire 2023 :

  • Correction d’une erreur d’écriture sur le budget précédent.
  • Recours auprès de 2 sociétés de télé-alarmes suite aux nombreux déclenchements des services du SDIS pour des missions non urgentes.
  • Les 30 CCF6 sont commandés et les 3 CCFS (13.000 litres) vont l’être.

Modification du règlement habillement :

Une volonté de simplification a amené à la fusion des différents documents réglementant la politique habillement de l’établissement (voir compte rendu CST du 16 juin 2023).

L’UNSA a notamment rappelé lors des différentes instances :

  • Les difficultés des agents sur les échanges, les dotations et les effets des spécialistes.
  • La volonté de voir inscrire une tenue de casernement estivale dite « allégée » au règlement.
  • De progresser rapidement sur le sujet de la toxicité des fumées.

La prochaine commission habillement se tiendra la 26 juillet 2023.

Modification de l’organigramme du GTL :

Dossier identique à celui présenté lors du comité social territorial (voir compte rendu CST du 16 juin 2023).

L’UNSA a notamment rappelé lors des différentes instances :

  • La dégradation des conditions de travail des agents du GTL.
  • La nécessité de renforcer le personnel dans les bureaux et ateliers.
  • De mettre en place des mesures sociales pour que le SDIS reste attractif sur les métiers en tension.

VLI SDIS au profit du SAMU :

La poursuite de l’expérimentation des VLI SDIS au profit du SAMU est compromise.
En effet, les accords initiaux avec l’ARS prévoyaient que cette nouvelle mission devait avoir un coût neutre pour le SDIS.
Les discussions actuelles sur la convention laissent penser que l’ARS remet en cause les montants sollicités par le SDIS.
Si les mission VLI devaient avoir un impact financier sur l’établissement, cette expérimentation cesserait.

Groupement FDF de Salles :

  • Le SDIS 33 va proposer aux communes une formation à la gestion de crise.
  • Le groupement prendra part au recyclage des FDF5 avec un focus sur les feux de résineux et de tourbes.
  • En lien avec l’ECASC, le SDIS 33 proposera à travers le groupement feux de foret un  module de formation labellisé sur les feux de résineux et de tourbes.

Bilan et plan d’action égalité homme/femme :

L’établissement compte au global 13% de femmes pour 87% hommes.
Sur la filière SPP, c’est 5% de femmes pour 95% hommes.
Si l’évolution est favorable, elle reste malgré tout faible.
Le décrochage après le cursus JSP est questionnant car la répartition pour cette catégorie est de 40% de filles pour 60% de garçons.
Les nouvelles épreuves sportives du concours SPP sont pointées du doigt ; cette problématique a fait l’objet de remontées à la DGCGC par de nombreux SDIS.

Évolution de l’activité opérationnelle :

Cela fait maintenant 1 an que l’activité opérationnelle baisse toutes les semaines ( -4000 opérations).
Le SDIS est aujourd’hui à un niveau inférieur à celui de 2019.
La sollicitation du CTA/CODIS s’est accrue avec notamment de nombreux « Pocket-Call » sur la ligne 112 ; cette problématique nationale a obligé la DGSCGC à saisir les deux principaux exploitants des systèmes smartphone (Android et iOS) pour trouver une solution.
Les temps d’attente aux urgences sont toujours à un seuil haut ; le cumul du temps d’attente en 2022 est équivalent à 78 équivalent temps plein soit 118.482 heures…

Retour sur le dispositif violences urbaines de la Saint-Sylvestre

Retour sur le dispositif violences urbaines de la Saint-Sylvestre

En amont de la réunion, l’UNSA-SDIS33 a contacté plusieurs intervenants lors de la nuit de la Saint-Sylvestre pour recueillir leur ressenti. 

En voici une courte synthèse :

Le climat ressenti par les agents est une montée de la violence, et  une incompréhension autour du manque de coordination entre les différentes forces de sécurité et parfois même du dispositif SP.

La note de service sur cette soirée a bien été consultée par les  intervenants. Le Guide Opérationnel V-Urb n’est pas encore connu par l’ensemble des agents… 

Des procédures internes, liées aux expériences passées et/ou vécues dans  d’autres SDIS, sont déjà appliquées naturellement.

Aujourd’hui, ce guide représente une plus-value et va nécessiter une meilleure appropriation par l’ensemble des intervenants.

 

Le personnel souhaiterait :

  • Un travail d’équipe mieux coordonné durant les opérations en raison de  la multidimensionnalité des menaces,
  • Avancer l’horaire d’application des procédures, car les incivilités commencent plus tôt dans la soirée,
  • Une meilleure sécurisation des centres de secours, 
  • Clarifier certaines situations pouvant mettre en porte-à-faux les agents et le SDIS (immobilisation de personnes, attaques sur les tiers lors d’interventions VP, etc…) 
  • Revoir le positionnement de certains PRM qui se transforment occasionnellement en DIP non protégés.  

REUNION DU 16 FEVRIER 2023

Ltn-colonel Girard, Ltn-colonel Mendous, Ltn-colonel Pitault, Cdt Castel, Cne Salvet, votre représentant UNSA : Franck COLCHERO.

Ordre du jour : RETEX sur la nuit de la Saint-Sylvestre et axes d’amélioration du Guide Opérationnel V-Urb.  

 

Rappel : le guide V-Urb a été créé suite aux événements du 31 décembre 2021. Il est le fruit d’un travail avec d’autres SDIS ayant déjà une (triste) expérience de ces phénomènes.

 

En amont de la nuit de la Saint-Sylvestre, plusieurs réunions inter-service ont eu lieu avec les élus, la police, les bailleurs sociaux, les éducateurs, et le SDIS.

Des consignes ont été données aux bailleurs sociaux afin de limiter les risques  dans la mesure du possible (poubelles rentrées, etc…) et aussi par exemple aux communes pour limiter la disponibilité de matériaux permettant la création de barricades.

La police nationale a sollicité le SDIS pour que leur soit mise à disposition des moyens SP. Le SDIS a refusé pour garantir sa réponse opérationnelle. 

La mise en place de chefs de groupe V-Urb a apporté une meilleure souplesse de  travail au CODIS et semble être une bonne piste. Cependant, un travail va  être mené pour que les moyens transitant ou intervenant hors contexte V-urb (VSAV en inter courantes par ex) , soit  tout de même prise en compte par le dispositif (PCO) car il peut être tout autant exposé sur le secteur d’intervention. 

Le CTA va travailler avec le module interventions multiples. Le passage en fonctionnement opérations multiples va fluidifier le travail du CODIS.  Un travail sera mené sur la cartographie pour signaler aux intervenants qu’ils traversent un axe situé en zone V-Urb.

Au niveau des centres, les noms des agents armant les véhicules doivent être rentrés dans Gipsi et sur le véhicule sinon cela impact l’effectif des centres d’origine (CCF en renfort par ex). 


Dispositif terrain :
 

  • 7 CCF armés à 3, 3 CDG V-Urb avec chacun un conducteur. 
  • Mise en place de la salle opérations multiples au CODIS
  • 3 salles crise activées et un officier SP dans celle du CIC police avec canal dédié. 

Retour sur la soirée :

  • 142 feux poubelles 
  • 55 feux voitures 
  • 18 feux divers 
  • 1 feu bâtiment public  
  • 6 blessés rixe/arme

Montée de la violence marquée avec cette fois-ci des secours clairement visés ou menacés. Des dégâts sur véhicule (CDGG BENAUGE par ex).
L’activité SUAP était parallèlement très importante toute la nuit sur les  centres concernés par les violences. Ce qui confirme le besoin d’effectif.
Les premières incivilités ont démarré en fin de journée.
Les secours ont été vite confrontés à des personnes armées (battes de baseball, mortiers, projectiles, etc…) avec des choix de replis courageux.
Le SDIS encourage le repli et l’engagement minimum du personnel après analyse de la balance bénéfice/risque.
La gestion de l’engagement des CCF doit être re-discutée, car il semble avoir été sous-utilisé, notamment sur les feux de poubelle. Le lendemain de la St-Sylvestre, quelques événements ont encore eu lieu…

Nouveaux faits : des habitants commencent à s’opposer de manière virulente aux incivilités commises dans leur quartier. Il faudra être attentif à ces situations.

Points positifs

  • Mise à disposition des véhicules V-Urb (avec sur-vitrage), 
  • Encadrement présent dans les centres et sur opération, 
  • Activation des PRM pour sécuriser les intervenants,

Point à améliorer

  • Longue temporisation avant l’engagement des SP,
  • Évolution forte de la menace. 

Axes futurs :

  • Répertorier avant la nuit de la saint-sylvestre les véhicules protégés par du survitrage,
  • Meilleure formation aux V-urb de l’ensemble du personnel,
  • Apprendre à évaluer les situations sans mettre en danger les équipages.
  • Modifier sur le guide opérationnel la procédure sur les établissements pour laisser plus de décision au chef d’agrès des moyens à mettre en œuvre. 
  • Créer un lexique des acronymes et le rôle des forces de sécurité.
  • Expliciter la définition du CRM. 

 QUESTIONS DIVERSES : 

Question en cas de confrontation physique ou d’assistance à un tiers agressé :

Les S.P. n’étant pas formés au maintien de l’ordre n’ont pas d’obligation  de résultat et du coup ne sont pas considérés comme des techniciens en cas d’une immobilisation de personne.  

C’est dans ce sens qu’il n’y a pas de volonté du SDIS 33 de former les  agents qui seraient soumis à la règlementation liée aux immobilisations. 

Sujet sensible. Dans tous les cas, dans la mesure du possible, la mise en  sécurité du personnel reste la priorité.

Question sur une utilisation possible des drones S.Pen violence urbaine :

Interdiction du conseil d’État, car ce serait assimilé à une mission de maintien de l’ordre. 

Question sur la formation (GFor) aux violences urbaines :

  • Possibilité d’intégrer ces notions dans les formations initiales  (ÉQUID, FI),
  • Échange de techniques avec la gendarmerie mobile et le GFor,
  • Une réunion se tiendra dans les prochains mois. 

Compte-rendu de la plénière CHSCT du 15/11/2022

Compte-rendu de la plénière CHSCT du 15/11/2022

Découvrez le compte-rendu de la plénière CHSCT du 15/11/2022

Compte-rendu de la commission habillement du 18/10/2022

Compte-rendu de la commission habillement du 18/10/2022

Découvrez le compte-rendu du dernier CHSCT du 18 octobre novembre 2022

Compte-rendu de la CAP du 20 octobre 2022

Compte-rendu de la CAP du 20 octobre 2022

Mme Michelle LACOSTE préside la CAP et ouvre la séance en demandant 1 minute de silence à la mémoire de Sébastien BERNARD et de son engagement dans cette instance.

Mme PIRON, directrice des ressources humaines, réalise une synthèse de la mobilité et de la promotion/avancement au sein de l’établissement pour l’année 2022.

L’UNSA, prend la parole :

Nous sommes toujours satisfait de la gestion de la mobilité simple qui permet de favoriser la mobilité des agents affectés sur les postes les plus contraignants. Nous saluons également l’efficacité du dispositif de mobilité sur poste occupé qui a permis à de nombreux agents d’être affectés dans le centre qu’ils convoitaient.

Cependant, les LDG n’ont pas totalement répondu à nos attentes, notamment en ce qui concerne la mobilité liée à l’avancement ou la promotion. 

Nous espérions un système transparent permettant à tous les candidats d’identifier leurs axes d’amélioration et d’avoir une lisibilité sur leur chance d’accéder à l’avancement ou la promotion.

De surcroît, le tour intéressant le recrutement de sergent a montré ses limites de fonctionnement avec un discours différent entre celui des chefs de groupement et celui du GRH, notamment sur le critère du nombre de choix.

Nous regrettons cet état de fait qui cultive la frustration des agents et le découragement des candidats qui ont subi la refonte de la filière de 2012 et sont bloqués dans leur cadre d’emploi depuis plus de 10 ans.

Par ailleurs le délai entre la publication des décisions d’affectation des équipiers/chefs d’équipe et les affectations effectives (4 jours) a engendré pour certaines et certains des difficultés familiales. 

C’est pourquoi l’UNSA renouvelle le souhait d’une transparence assumée et d’un travail collaboratif entre le SDIS et les organisations syndicales ; notamment par la communication des coefficients appliqués aux critères mais également des tableaux de synthèse en amont des parutions des décisions d’affectation.

Le Directeur convient que l’organisation du recrutement des sergents doit être précisée et qu’il envisage de proposer des entretiens au même titre que le recrutement d’officiers. 

Il rappelle qu’il s’agit bien d’un recrutement mais pas d’une promotion et insiste sur sa volonté de ne pas recruter de sous-officiers de départements extérieurs.

Il indique également que conformément à la loi TFP de 2019, la CAP n’est plus compétente sur la mobilité et la promotion/avancement ; dans ce cadre le SDIS n’est plus contraint de consulter les syndicats.

Enfin, il explique que le GRH a été très sollicité cette année avec la mise en œuvre du nouveau logiciel et qu’il envisage de renforcer ce groupement en y augmentant les effectifs.

La directrice des ressources humaines intervient pour réfuter nos demandes en expliquant que les candidatures à la mobilité ou à l’avancement/promotion sont des actes individuels et que les partenaires sociaux n’ont pas à en être informés. Des agents se seraient plaints de voir ces informations rendues publiques.

L’UNSA-SDIS33 est en profond désaccord avec ces remarques. Nous défendons l’idée que les syndicats représentent les agents et qu’ils sont un lien social indispensable.

L’UNSA a demandé des statistiques concernant le nombre de critères « exceptionnels » qui ont été attribués individuellement aux agents retenus pour les recrutements ou l’avancement/promotion. 

La DRH explique qu’il est compliqué de réaliser ce type d’analyse.

L’UNSA a également demandé à connaître le nombre d’agents lauréats du concours ou de l’examen de sergents n’ayant pas pu être recrutés cette année. 

La DRH n’était pas en mesure de nous apporter immédiatement une réponse mais nous la transmettra à posteriori.

La question de la nomination/promotion des spécialistes a aussi fait débat : le directeur a rappelé qu’il y a un temps minimum à réaliser dans l’affectation après avoir accédé à une spécialité. Il a également admis qu’il était regrettable de devoir se séparer de spécialistes expérimentés au nom de la mobilité. Des pistes sont à l’étude, comme l’augmentation du nombre de centres ressources de spécialistes. L’UNSA est favorable à cette proposition et y apportera son soutien.

Sur la question de la nomination des Caporaux-Chefs, il nous a été précisé qu’un peu moins d’une vingtaine seront nommés au 1er décembre 2022. 

Le contingent de nomination serait calqué essentiellement sur les FI les plus anciennes mais aussi sur des titulaires du concours ou de l’examen de sergent en attente de nomination…