Comité Technique du 9 juin 2022

Comité Technique du 9 juin 2022

Retrouvez ci-dessous l’ordre du jour du Comité Technique du 9 juin 2022 :

Tous les dossiers ont reçu un avis favorable.

Toutefois, quelques précisions sont à noter sur certains dossiers :

+ Changement des plages horaires de travail acté pour tout le personnel SHR à savoir de 7h30 à 19h00* avec présence obligatoire sur les  plages fixes de 9h30* à 12h00 / 14h00 à 16h00.
==>>> l’UNSA-SDIS33 et une autre organisation syndicale ont demandé que ces plages horaires puissent encore évoluer dans le temps pour tenir compte des flux de circulation notamment.

+ Changement du logiciel de paye en fin d’année 2022. Concrètement aucune incidence pour les agents et, dans un avenir proche, mise en place de la dématérialisation des bulletins de salaire notamment.

+ Recours à l’engagement différencié (uniquement recruté pour le SUAP) chez les SPV pour favoriser un recrutement conséquent.

+ Gestion de l’engagement de DRAGON 33 par le CTA-CODIS.

Si vous voulez d’autres précisions sur ce Comité Technique, n’hésitez pas à nous contacter.

* auparavant c’était 9h00 et 18h30 

[COURRIER ] Indemnisation du personnel GTL participant aux colonnes de renfort

[COURRIER ] Indemnisation du personnel GTL participant aux colonnes de renfort

Découvrez le dernier courrier envoyé au Directeur du SDIS de la Gironde concernant l’indemnisation du personnel GTL participant aux colonnes de renfort.

[COURRIER] Secours nautique

[COURRIER] Secours nautique

Découvrez le dernier courrier envoyé au Directeur du SDIS de la Gironde concernant le secours nautique.

Point info sur la fermeture des urgences adulte du CHU de Bordeaux

Point info sur la fermeture des urgences adulte du CHU de Bordeaux

Le Directeur départemental du SDIS 33 a réuni ce jour les organisations syndicales pour échanger sur ce point.

Le CHU de Bordeaux fait face à une grande difficulté en raison d’un manque important de personnel soignant (la moitié de l’effectif est absent) aux urgences.

Cette situation conduit ce service à réserver son accès dès le début de soirée aux seuls cas graves.

Face à cela le Directeur a demandé aux différentes parties concourantes (SDIS, SAMU, CHU, ARS, Préfecture) de se réunir.

Il a souhaité rappeler que le SDIS faisait lui aussi face à une situation très tendue sur les missions SUAP toujours en augmentation et des temps d’attente aux urgences encore trop longs.

Le fonctionnement en mode dégradé des urgences du CHU ne doit pas faire courir un risque capacitaire au SDIS, notamment sur ses missions propres, d’autant que des indicateurs laissent supposer une saison feux de forêt potentiellement dense.

De ce fait il a été proposé de continuer le travail sur les temps d’attente en :

  • Développant les bilans simplifiés pour permettre davantage de déposes assises,
  • Demandant au CRRA 15 d’être plus sélectif sur l’engagement des moyens du SDIS.

Au vu de la situation du CHU de Bordeaux, il y a aujourd’hui des intérêts communs à réduire le nombre de transports sur les urgences.  

Parallèlement à cela va être mené :

  • Une augmentation du nombre de questions au requérant par les OTAU du CTA/CODIS pour augmenter la résistance du SDIS à l’engagement sur les missions SUAP,
  • Un travail sur le logigramme pour rendre les motifs de départ moins généralistes,
  • Une surveillance du volume d’appels sur le 18/112 (report des non-décrochés du 15),
  • La mise en service de l’interconnexion des logiciels de gestion opérationnelle SDIS/SAMU.

Il est rappelé que chaque intervenant rencontrant des difficultés sur opération doit renseigner une FRI. Ces remontées permettent au SDIS d’identifier les problématiques et dans la mesure du possible d’y apporter une réponse. L’appui sur une base documentaire solide est nécessaire pour faire bouger les lignes.

Une réunion avec les mêmes interlocuteurs est prévue dans 1 mois pour faire un point étape sur les répercussions de la fermeture des urgences.

Le recrutement d’officiers pérennisé

Le recrutement d’officiers pérennisé

L’UNSA-SDIS DE FRANCE, par l’intermédiaire de son secrétaire général Jacques NOAILLE, a été entendue par le ministère et la DGSCGC concernant la formation des officiers de sapeurs-pompiers.

En effet, l’ENSOSP a récemment rencontré des difficultés dans la formation de ses officiers. Cette carence s’est avérée très préjudiciable pour de nombreux services départementaux qui n’avaient plus la possibilité de recruter d’officiers et ne pouvaient plus garantir la pérennité du bon fonctionnement de leurs services.

L’UNSA-SDIS DE FRANCE est une des organisations qui a suggéré au ministère de l’intérieur et à la DGSCGC de délocaliser certains modules de formation.

 C’est donc avec une très grande satisfaction que nous vous informons que le SDIS 33 aura la très valorisante mission de former des lieutenants à l’emploi de chef de groupe.

 Cette première formation sera donc organisée par le GFOR du SDIS 33. Elle commencera début juin et sera animée par des formateurs expérimentés déjà rompus à cet exercice. Nous espérons que la concomitance de la 66ème FI et de cette formation de chef de groupe permettra à ces 2 catégories de stagiaires de réaliser des manœuvres communes, à l’instar de ce qui se fait ponctuellement à l’ENSOSP.

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Les actes de soins d’urgence chez les sapeurs-pompiers

Les actes de soins d’urgence chez les sapeurs-pompiers

Le décret 2022-621 du 22 avril 2022 définit les actes de soins d’urgence qui peuvent être réalisés par les sapeurs-pompiers professionnels ou volontaires.

Introduits par la loi dite « Matras », ces 12 gestes techniques ont vocation à améliorer la prise en charge des victimes et aussi de reconnaître les sapeurs-pompiers comme de véritables techniciens du secours et soin d’urgence.

Quels sont ces gestes ? Qui pourra les pratiquer ? Selon quel protocole ? Comment va se dérouler la formation?

L’UNSA-SDIS33 vous apporte quelques éléments de réponse.

Parmi les 12 actes de soins d’urgence, il y a

A/ 4 gestes à visée diagnostic :

  • Prise de température, pulsation cardiaque, pression artérielle non invasive, 
  • Recueil de la glycémie capillaire,
  • Score de gravité clinique (Glasgow, Malinas),
  • Recueil de la saturation en oxygène ou monoxyde de carbone  par voie non invasive.

L’ensemble de ces gestes sont déjà pratiqués par plus de 80% des SDIS en France aujourd’hui.

Tous les sapeurs-pompiers seront formés et pourront pratiquer ces actes en autonomie après formation. 

 

B/ 8 actes à visée thérapeutique :

  • Administration en aérosol ou pulvérisation de produits médicamenteux sur des cas :
    • D’asthme aigu grave,
    • Douleurs aiguës, (ex: MEOPA)
  • Administration par voie orale ou intra-nasale de médicaments sur des cas : 
    • Overdose d’opiacée,
    • Douleurs aiguës,
  • Administration par stylo-injecteur sur des cas :
    • Hypoglycémie,
    • Choc anaphylactique,
  • Enregistrement et transmission d’électrocardiogrammes,
  • Recueil de l’hémoglobinémie,

Ces actes seront télé-prescrits par le médecin régulateur du SAMU ou un par un médecin physiquement sur les lieux de l’intervention. Tous les sapeurs-pompiers ne seront pas nécessairement formés ; il appartient à chaque SDIS d’en déterminer le volume en fonction des besoins et contraintes. La formation sera faite par le personnel médical des SDIS (SSSM).

Une convention locale SDIS/SAMU permet d’autoriser d’autres médecins comme par exemple ceux du SSSM à prescrire ces 8 actes de soins. C’est un impératif en Gironde compte tenu des délais pour joindre le médecin régulateur…

Le plan de la formation pour l’ensemble de ces actes de soins sont en cours de finalisation.
Cela devrait conduire à une modification du référentiel national des activités et compétences de l’équipier.

[COURRIER] Revalorisation des tickets restaurants

[COURRIER] Création d’un groupe 6

Découvrez le dernier courrier envoyé au Directeur du SDIS de la Gironde concernant la création d’un groupe 6. 

[COURRIER] Dotation de tenues TSI aux femmes sapeurs-pompiers

[COURRIER] Dotation de tenues TSI aux femmes sapeurs-pompiers

Découvrez le dernier courrier envoyé au Directeur du SDIS de la Gironde concernant la dotation de tenues TSI aux femmes sapeurs-pompiers. 

Compte-rendu du groupe de travail « télétravail »

Compte-rendu du groupe de travail « télétravail »

Le groupe de travail « TÉLÉTRAVAIL » du SDIS 33, qui se tenait hier, a débuté par une première réunion pilotée par Madame PIRON (DRH) et le Colonel BARTHE.

Il a été présenté aux différents partenaires sociaux le projet de déploiement de cette nouvelle organisation du travail.
L’objectif est de mettre en place l’ensemble des modalités qui se déclineront dans le cadre réglementaire, à différencier par conséquent de ce que nous avons pu vivre jusqu’à présent lors de l’application du plan de continuité des activités imposée par les circonstances.

Afin de mener à bien ce projet, l’ensemble des groupements seront consultés sur un ensemble de thématiques définies.
Les organisations syndicales seront invitées à échanger au fur et à mesure de l’avancé du projet.

Vos représentants UNSA-SDIS33 restent disponibles pour toutes remontées que vous jugerez utiles de nous transmettre.

-> N’hésitez pas à nous contacter si besoin.

[VISIOCONFERENCE] Retour sur le Comité de Pilotage (COPIL) sur le SUAP du 29 novembre 2021

[VISIOCONFERENCE] Retour sur le Comité de Pilotage (COPIL) sur le SUAP du 29 novembre 2021

VISIOCONFERENCE CoPil SUAP

Retour sur le Comité de Pilotage sur le SUAP du 29 novembre 2021

Le COPIL avait pour objectif principal de faire valider la fiche bilan telle que nous l’avions préparée. Le SDIS avait validé il y a quelques années le bilan A B C D E, mais sans le mettre en œuvre. Cette nouvelle fiche doit être validée par le COPIL afin d’être utilisée par les sapeurs pompiers.

Autre enjeu important, la mise en place de la dépose assise avec l’ ambition de la mettre en place sur un certain nombre de sites d‘accueil des urgences. 

Malgré des réticences de certains participants avant la réunion, nous avons évité un groupe de travail par l’appui du chef du SAMU qui a validé notre proposition sur sa forme et son contenu.

Le CHU ne souhaitait pas que l’expérimentation commence avant le 3 janvier 2022.

Le Directeur ne voulait pas sortir du COPIL sans qu’au moins un site des urgences le mette en place. L’appui (très fort) de la Directrice de cabinet de la préfète a permis de valider la fiche bilan qui est diffusée dans les centres. Nous avons également obtenu que l’expérimentation dépose assise débute le 6 décembre à Saint André, même si cela ne correspond pas à ce que nous souhaitions. Il y a une réticence de la part des centres hospitaliers, donc il y aura un contact succinct avec l’IAO. Avec le temps, nous espérons que le contact deviendra de plus en plus court, voire superflu dans quelques semaines.

Cette mise en place se fera par la suite sur LANGON le 15 décembre, puis 4 pavillons, Bordeaux Nord et Pellegrin au 3 janvier.

Nous avons également pu établir le contact avec la clinique Mutualiste.

Le calendrier est plus long que prévu mais la situation évolue, avec l’appui de la préfecture et l’ARS qui semble être pro active. L’ARS travaille sur et avec nos indicateurs transmis régulièrement.

Il est donc important que les chefs d’agrès utilisent correctement les touches d’états lorsqu’ils arrivent et repartent du CH.

La nouvelle FRI va également nous permettre d’être plus précis pour identifier les difficultés, site par site, car les modalités d’accueil sur ces sites sont hétérogènes.

Nous participons à un souhait d’homogénéisation de tout cela.

Autre point, la descente assise, principe qui veut que si la personne est montée par ses propres moyens dans le VSAV, nous pouvons la descendre sur une chaise et non plus sur un brancard.

L’objectif étant de faciliter la dépose et la prise en charge de la victime en l’absence de  brancard sur le site.

Nous avons réussi à avoir les modalités pour déclarer les Événements Indésirables Graves (EIG). 2 EIG ont déjà été déclarés par notre médecin-chef dont celui où la victime était décédée cet été dans la cellule. L’ARS diligente une enquête.

L’informatique opérationnelle : une première réunion a eu lieu (début décembre) indiquant un interfaçage pour juin. Le Directeur a demandé de pouvoir accélérer pour libérer du temps opérateur et qu’il fallait pouvoir échanger des données.

Phase 1 : échanger nom, prénom, adresse et motif de départ pour libérer les collègues du CTA par l’envoi d’un flux de données.

Volonté également d’interfacer un flux au niveau du CRRA 15 afin de pouvoir clore des opérations de façon anticipée en attendant la mise en place de l’officier santé (sur certaines situations, il pourra être amené à prendre la décision de laisser sur place)

D’autres interfaces arriveront mais dans un second temps.

Objectif Officier santé 24 heures sur 24 par tranche de 12 heures (à la prochaine CASDIS (10/12/21), la délibération permettant la mise en place de l’officier santé).

Mais cela va se mettre en place progressivement et monter en puissance … car au début, nous partirons sur la plage qui est la plus sollicitée. Un groupe de travail a été constitué. Il va prendre contact avec des SDIS qui ont déjà ce système de fonctionnement.

Pour le moment, peu d’évolution sur nos temps d’attente.

La pression est maintenue avec la préfecture, avec les élus rencontrés (Maire de Bordeaux, Président de la Métropole). Échanges sur les sites d’accueil et les modalités de prise en charge des victimes au niveau des urgences.

Sur Saint-André, nous n’avons fait qu’un signalement de seuil depuis lundi dernier.

Sur la trajectoire opérationnelle, nous allons battre un record, en approchant les 145 000 interventions. L’idée reste de s’attaquer au temps d’attente, de monter en puissance au niveau de notre service de santé et du CTA-CODIS avec l‘officier santé et ainsi recentrer nos missions en tenant compte des difficultés du personnel de santé (tension), point d’équilibre à trouver.

Prochain COPIL, 10 janvier à 14 heures 30. Le SDIS maintient le rythme pour que ces sujets continuent d’évoluer là où cela ne l’a pas été pendant des années. 

NOS QUESTIONS :

1 – Difficultés rencontrées au CTA-CODIS avec l’interface CRRA 15 sur leur volume d’agent en poste prise d’appel et régulation radio :

==>>> Réponse du Directeur : je n’ai pas plus de possibilité d’influer sur le CRRA 15 que sur les services d’urgences mais des autorités le peuvent et doivent. 

Nous avons mis en place des indicateurs sur le temps d’attente aux urgences et nous allons mettre en place des indicateurs sur le temps d’attente des opérateurs par rapport au décroché. Cela permettra d’effectuer et de justifier la procédure que nous allons faire.

Malgré tout, les autorités en Gironde sont réactives face aux éléments que nous présentons.

Le but est que nous progression donnant donnant avec le SAMU.

Travail à développer en documentant sur ces points CTA-CODIS/CRRA 15 pour que dans l’avenir nous fonctionnons avec des flux informatiques pour libérer nos opérateurs.

Avec le Ségur de la santé, des travaux vont être effectués sur plusieurs sites (notamment du CHU). Nous avons besoin dans la future architecture du CH d’une voie dédiée d’accueil des VSAV.

Le Directeur souhaite par ces échanges anticiper l‘avenir pour également solutionner cette problématique.

2 – Nous rencontrons un afflux d’appels des chefs d’agrès qui nous précisent que le SAMU, lors de la régulation radio, leur demande de faire le bilan téléphone… donc via le 18 :

==>>> Réponse du Directeur : Il semblerait que le fait qu’il ne réponde plus ou moins à la radio serait lié avec leur bascule informatique, qui occasionne des difficultés. C’est apparu à ce moment là.

Je maintien le souhait que l’on passe nos bilan sur le SSU car cela a l’avantage d’être pratique pour nos personnels et que les échanges soient enregistrés également.

Si cela devait perdurer, des solutions ont été mises en place dans d’autres SDIS. 

Il existe ailleurs, pour les chef d’agrès, un numéro sur le CTA-CODIS qui fait une boucle et bascule automatiquement vers le CRRA 15. S’il le faut, nous l’expérimenterons.

3 – Précédemment, nous avions le 15, numéro gratuit, pour contacter le CRRA 15. Depuis quelques temps, pour des raisons de réorganisation, nous avons plusieurs lignes de numéros à 10 chiffres (dédiées mais payantes) sans avoir pleine satisfaction de l’efficacité de cette mise en place. Nous avons toujours les même délais, en payant…! 

==>>> Réponse du Directeur : je peux concevoir de payer pour que le service s’améliore, mais payer pour que le service ne s’améliore pas, ça, j‘ai plus de mal.

Nous pourrons peut être avoir la possibilité de passer par le 15 et d’aller directement sur leur autocom pour arriver sur le bon poste. Cela fait partie des choses que nous allons devoir régler avec notre partenaire le CRRA 15 et le CHU.

Il y a pas mal de sujets ces temps ci.

Vous en savez autant que moi, vous l’aurez compris, je suis raisonnablement optimiste… les choses avancent, on commence à mettre un certain nombre de dispositifs en place. 

Maintenant, c’est rendez-vous sur l’objectif et on va voir si cela fonctionne… si ce n’est pas le cas, nous remettrons le sujet sur la table et nous essaierons une autre voie.

Si cela fonctionne, nous essaierons d’aller plus loin dans le processus à travers l’évolution de la fiche bilan.

Ce qui est primordial, c’est que lorsque je vais au COPIL, je sache ce qui se passe sur le terrain donc vraiment relayez le message, les FRI, et plus globalement derrière, informer la chaîne de commandement si il y a des événements gravissimes qui se produisent pour que nous ayons une action immédiate.