Calendrier prévisionnel des concours et examens professionnels ouverts au titre de l’année 2016 organisés par la DGSCGC

Calendrier prévisionnel des concours et examens professionnels ouverts au titre de l’année 2016 organisés par la DGSCGC

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Calendrier prévisionnel des concours et examens professionnels ouverts au titre de l'année 2016 organisés par la DGSCGC

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Calendrier prévisionnel des concours et examens professionnels ouverts au titre de l’année 2016 organisés par la DGSCGC

Annulation des concours de capitaine de sapeurs-pompiers professionnels (session 2015)

Suite à un recours du syndicat Avenir Secours, le 7 janvier 2016 le Tribunal Administratif de Paris annulait la répartition des sièges entre les groupes de base et supérieur de la Commission Administrative Paritaire de catégorie A.

Lors de la réunion du 19 janvier 2016 à la DGSCGC, le Directeur des Sapeurs-Pompiers a annoncé aux organisations syndicales représentatives des conséquences graves pour les carrières :

  • Les CAP A et B qui devaient se tenir le 20 janvier sont reportées à mi-février (date à définir).
  • Mais surtout, les concours de capitaine (interne et externe) au titre de l’année 2015 sont annulés. Pour mémoire, ils avaient été reportés à 2016 suite à un premier recours du syndicat SNSPP-FO.

Deux arrêtés ont été signés en ce sens le 20 janvier 2016 et seront publiés au Journal officiel.

Les candidats seront informés par courrier que leur inscription pour ces deux concours est caduque.

Attention : les candidats du concours externe de capitaine de sapeurs-pompiers professionnels ne doivent donc pas tenir compte des convocations transmises pour les épreuves d’admissibilité qui étaient prévues le mardi 9 février 2016.

Consciente de l’investissement et du travail fournis par les candidats, la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises vous informe que la session 2016 des concours interne et externe de capitaine sera très prochainement organisée.

Le nombre de places proposées à la session 2016 de ces deux concours tiendra compte de cette annulation afin de permettre aux services départementaux d’incendie et de secours de réaliser leurs recrutements.

Les informations portant sur le calendrier seront disponibles sur le site internet du ministère.

Pour nos collègues, nous ne pouvons que regretter les dégâts collatéraux occasionnés par une véritable guerre de tranchées entre ces deux organisations syndicales.


Grève et journée d’action du 26 janvier 2016

Grève et journée d’action du 26 janvier 2016

LE 26 JANVIER 2016, L’UNSA Territoriaux N’APPELLE NI A LA GREVE NI A UNE JOURNEE D’ACTIONS
POURQUOI ?
A l’issue du Conseil National de l’UNSA Fonction Publique du 10 décembre, toutes les fédérations se sont prononcées contre cette journée sous quelque forme que ce soit.
Ce sont les organisations non signataires du protocole Parcours Professionnels et Rémunérations (PPCR)qui appellent à la grève – GCT – FO – FSU. Leurs revendications portent sur la négociation salariale qui doit s’ouvrir en février 2016 et qui est inscrite dans le protocole PPCR suite à une demande de l’UNSA.
Pour l’UNSA Territoriaux, la problématique de la négociation salariale est connue après 5 ans de blocage du point d’indice. Et ce n’est pas une journée d’actions préalable à l’ouverture de ces négociations qui permettra d’obtenir plus.
Pour l’UNSA Territoriaux cette forme d’action syndicale destinée à construire un rapport de force préalable ne correspond plus au syndicalisme d’aujourd’hui. Pour autant, la négociation salariale de février 2016 sera importante. En fonction des propositions qui seront mises sur la table par le gouvernement, l’UNSA Territoriaux les étudiera et se positionnera, y compris en envisageant d’éventuelles réactions fortes.

La Secrétaire Générale – Catherine GUERIN


Interview de M. RICHEFOU Olivier, président de la CNSIS

Interview de M. RICHEFOU Olivier, président de la CNSIS

Trois mois après son élection à la tête de la Conférence nationale des services d’incendie et de secours, Olivier Richefou, qui est également président du conseil départemental de la Mayenne, passe au crible les grands chantiers qui attendent les SDIS en 2016.

Vous présidez depuis le 29 septembre dernier la Conférence nationale des services d’incendie et de secours (CNSIS). Quelles sont vos priorités pour 2016 ?

La première, c’est la question du volontariat et de l’équilibre à maintenir avec les professionnels. C’est un débat permanent à la CNSIS où siègent les représentants des syndicats professionnels et de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France qui fédère l’ensemble des sapeurs-pompiers mais un peu plus les volontaires, part importante de l’équilibre. Nous n’avons pas vocation à diminuer le nombre de professionnels ni à l’augmenter. Chaque département est libre de son organisation et de son recrutement, mais les contraintes financières vont amener à stabiliser le nombre de professionnels. Les volontaires permettront de conserver le maillage territorial. C’est une richesse de notre organisation. Il faut qu’elle perdure. 
Pour ces volontaires, il faut convaincre les employeurs de libérer du temps.

Comment faire ?

Nous venons de signer une convention avec le Medef qui engage les chefs d’entreprise à conclure des partenariats avec les services départementaux d’incendie et de secours (Sdis). Je suis également allé le 14 décembre à Alençon (Orne) rencontrer le service de remplacement agricole, car 5 000 volontaires sont en France des agriculteurs. Une convention interdépartementale a été signée pour promouvoir le volontariat auprès des exploitants et salariés agricoles. Il faut en permanence renouveler le vivier et convaincre les employeurs qu’un sapeur-pompier volontaire, apte à donner du temps de secours, est une valeur ajoutée dans leurs effectifs. Et c’est un acte citoyen. Depuis les attentats, ce message passe.

L’avenir du financement des SDIS fait débat depuis longtemps. Quelle est votre position ?

C’est notre second chantier. Je fais partie des présidents de conseils départementaux qui ne contestent pas la baisse des dotations. Il faut que chacun participe à la réduction des déficits publics, avec sa quote-part. Mais les départements subissent également la hausse des allocations individuelles de solidarité. Dans ce contexte difficile, ils doivent verrouiller leurs dépenses. Les SDIS n’échappent pas à la règle. Mais je me refuse à dire que les SDIS seront les variables d’ajustement des départements. Ils participeront, comme d’autres services, au serrage de boulons car il y a baisse des recettes, et nous ne souhaitons pas augmenter les impôts. En Mayenne, le budget du département prévoit 0 % d’augmentation des charges de gestion. Celui du SDIS est bâti sur la même exigence.

Comment le SDIS 53 parvient-il au gel de ses charges ?

Son directeur a proposé une organisation optimisée. Deux officiers peuvent être remplacés par trois sous-officiers. Le temps de travail a été augmenté et le garage est mutualisé avec le Conseil départemental. D’autres mutualisations, en informatique ou téléphonie, et des groupements de commandes avec le conseil départemental et d’autres SDIS sont possibles. Nos tarifs hors prestations obligatoires, ont été réactualisés. Ces mesures peuvent s’appliquer à tous les SDIS. Une réunion, en février, avec Claude Léonard, président du conseil départemental de la Meuse et du groupe de travail sur les SDIS de l’Assemblée des départements de France permettra d’aller plus loin sur ces mutualisations. J’organiserai en 2016 une réunion par zone de défense pour rencontrer tous les présidents de conseils d’administration de services départementaux.

Quel regard portez-vous sur les difficultés persistantes entre sapeurs-pompiers et Samu dans le cadre du secours à personne ?

Il faut trouver un équilibre par la mutualisation renforcée du traitement de l’alerte dans les départements entre le Samu, les sapeurs-pompiers, la permanence ambulancière et celle de médecine libérale. Ces quatre acteurs, dont trois dépendent du ministère de la santé, doivent s’organiser pour mettre en œuvre des moyens opérationnels de secours aux personnes. A l’occasion de sorties en véhicule de secours et d’assistance aux victimes, j’ai constaté qu’une prise en charge de personne âgée en maison de retraite aurait pu être effectuée par un ambulancier. 
J’appelle à mettre en œuvre une plateforme pour coordonner ces moyens. Si dans la même pièce, il y a le médecin du Samu et des ambulanciers, les coûts seront mieux répartis. C’est une question de volonté des acteurs.

Il s’agit aussi de mettre dans la boucle l’agence régionale de santé, les directeurs d’hôpitaux et les services d’urgence, qui préfèrent parfois rester entre eux. Il y a des chapelles. Or la rareté de l’argent public doit nous amener à être intelligent et à faire des choix. J’ai demandé un rendez-vous avec la ministre de la santé pour réactiver ce chantier. Le groupe de travail concerné ne s’est pas réuni depuis plus d’un an. Il s’agit aussi de redonner de l’attractivité au métier de sapeur-pompier car 10 % des sorties ne sont pas justifiées.

Un mouvement social a éclaté en décembre au SDIS du Nord. Les sapeurs-pompiers dénonçaient la gestion de leur président et les restrictions budgétaires. Etait-ce justifié ?

Outre les difficultés du département du Nord à boucler son budget, le président du SDIS 59 a eu une expression malheureuse en comparant les sapeurs-pompiers à une « armée mexicaine ». Dans le cadre du dialogue social, j’appelle à tenir un discours qui ne soit pas blessant. Mais l’on ne peut pas dire oui à toutes les demandes. Il faut serrer les boulons. C’est le discours que j’ai tenu lors des deux séances de la CNSIS que j’ai présidé et c’est celui que je tiendrai dans le temps.

Source

Notre position pour la grève du 3 décembre 2015

Notre position pour la grève du 3 décembre 2015

Un appel à la grève a été lancé par la CGT pour la journée du 3 décembre 2015 reprenant de multiples revendications :

• pour la défense du service public et la reconnaissance des agents qui le délivrent
• pour le maintien des moyens nécessaires afin de garantir la qualité des secours
• pour la garantie d’égalité et de gratuité des secours à tous les citoyens
• contre toute proposition de rallongement de la durée des cotisations retraite
• contre toute solution qui favorise la précarisation des agents des SDIS
• contre tout remplacement d’emplois statutaires par des volontaires ou des emplois précaires
• pour la reconnaissance et le maintien du CRO et la garantie du bénéfice de ce dispositif à ceux qui souhaitent y recourir
• pour permettre de recentrer les efforts d’embauche pour garantir les missions de secours
• contre les nouvelles méthodes de management axées sur la productivité et la flexibilité qui mènent au burn-out, suicides, …

– L’UNSA les cautionne en partie et laisse libre choix à chaque adhérent et sympathisant de se positionner –

Le financement des SDIS reste la préoccupation majeure de l’UNSA et toutes ces revendications en dépendent directement.


Nos rémunérations en mouvement

Nos rémunérations en mouvement

Avec la validation du protocole Parcours Professionnels Rémunérations et Carrières (PPCR), dors et déjà, via la loi de finance 2016 en cours de vote à l’Assemblée Nationale, des dispositions majeures sont actées :

avancement minimum abandonné : dorénavant les 3 fonctions publiques seront basées sur un rythme unique d’avancement de carrières.

  • But : harmoniser les 3 fonctions publiques, favoriser les passerelles et selon la Ministre Lebranchu « rapprocher nos fonctionnaires des 3 piliers pour avoir une fonction publique, une action publique et une cohérence de l’action publique ».
  • Effet : impact sur la rémunération, les collectivités devront trouver 2 millions supplémentaires pour financer cette mesure.
  • Date d’effet : 1er janvier 2016 pour les catégories B et A santé. 1er janvier 2017 pour les autres catégories.

transformation d’une partie des primes en points d’indice :

  • 9 points pour les A
  • 6 points pour les B
  • 4 points pour les C

But : « restaurer l’équité entre fonctionnaires, rechercher un système plus équilibré et juste » selon la Ministre.
Ainsi ces primes intégrées compteront-elles pour la retraite, puisqu’elles disparaissent au profit d’une augmentation du traitement de base.

En terme de rémunération, le calcul prévisionnel du gouvernement est le suivant :

  • Catégorie A : perte de 389 euros de prime et ajout de 500 euros dans le salaire de base mensuel
  • Catégorie B : perte de 278 euros de prime et ajout de 333 euros dans le salaire de base mensuel
  • Catégorie C : perte de 167 euros de prime et ajout de 222 euros dans le salaire de base mensuel

La récente actualité de la mairie de Suresnes a rappelé la volonté de l’Administration de développer la rémunération au mérite. Le Ministre de l’Economie Emmanuel Macron est favorable à l’accroissement de la part de mérite et d’évaluation dans la rémunération des fonctionnaires. La Ministre de la Fonction Publique, Marylise Lebranchu reste plus réservée et souhaite s’appuyer sur le dialogue social.

Encore des dossiers sur lesquels l’UNSA Fonction Publique va rester très attentive.


Notre droit à la formation est maintenu

Notre droit à la formation est maintenu

L’Assemblée Nationale a rejeté début novembre un article du projet de la loi de finance 2016 qui prévoyait de diminuer le taux de cotisation du CNFPT, notre principal organisme de formation.

L’actuel taux est de 1% de la masse salariale des agents territoriaux. Le gouvernement le proposait à 0,8 %, puis à 0,9% après pression de François Deluga (Président du CNFPT) auprès de la Ministre Marylise Lebranchu.

Les députés n’ont pas suivi le gouvernement, séduits par l’engagement du CNFPT à rendre gratuites 90% des formations.


 

Hommage et Condoléances : attentats du vendredi 13 novembre 2015

Hommage et Condoléances : attentats du vendredi 13 novembre 2015

Notre pays vient d’être profondément meurtri. Vendredi 13 novembre 2015 en soirée, plusieurs actes terroristes ont atteint dans sa chair Paris.

L’UNSA-SDIS33 pense à toutes les victimes et leurs familles.

Nous sommes également de tout coeur avec nos collègues sapeurs-pompiers mobilisés dans ce terrible drame, ainsi qu’à tous les professionnels œuvrant aux secours et la protection de la population.

Restons solidaires et unis face à cette barbarie. Nous défendons le service public parce que nos missions sont la garantie de l’équité et de la solidarité au sein de notre pays.

Que ces actes ne remettent pas en cause nos valeurs.


Communiqué de presse de l’UNSA :

Communique de presse UNSA - Attentats du 13/11/2015

Communique de presse UNSA – Attentats du 13/11/2015

Rémunération au mérite des fonctionnaires : position de l’UNSA Fonction Publique

Rémunération au mérite des fonctionnaires : position de l’UNSA Fonction Publique

Emmanuel Macron, le ministre de l’Économie s’est dit favorable à titre personnel à la rémunération au mérite dans la fonction publique en évoquant notamment une différenciation indemnitaire.

L’article 20 du statut général de 1983 prévoit : « Les indemnités peuvent tenir compte des fonctions et des résultats professionnels des agents ainsi que de la performance collective des services. »

S’il s’agit de la mesure de la valeur professionnelle, à laquelle l’UNSA Fonction publique est attachée, il n’y a rien de neuf. S’il s’agit du mérite supposé des agents, cela peut devenir un sujet de conflit.

Même Emmanuel Macron le reconnaît : « la performance ne se mesure pas comme dans l’entreprise ». En effet, le statut met les fonctionnaires au service de l’intérêt général …

Comment mesure-t-on la performance des gardiens de la paix ? Au nombre des procès-verbaux dressés ? S’il s’agit de renouer avec la politique du chiffre voulue par un gouvernement précédent, l’UNSA sera résolument contre.

Comment mesure-t-on la performance dans l’éducation ? Selon les résultats obtenus par ses élèves ? Cela risque de diminuer encore un peu plus l’attractivité des zones d’éducation prioritaires.

L’UNSA Fonction publique, comme elle s’y est engagée par sa signature du protocole PPCR, est prête à discuter des moyens d’objectiver la mesure de la valeur professionnelle. Elle refusera, en revanche, toute dérive vers un supposé mérite qui prendrait en compte des aspects extérieurs au métier des agents publics.

Luc Farré,
Secrétaire Général de l’UNSA-FP