[Communiqué] NIVELLES n’apporte pas que de bonnes nouvelles !

[Communiqué] NIVELLES n’apporte pas que de bonnes nouvelles !

NIVELLES n’apporte pas que de bonnes nouvelles !

– COMMUNIQUE –

Le 21 février 2018, la Cour de Justice de l’Union Européenne prenait un arrêt considérant que Rudy Matzak, pompier volontaire belge en astreinte, devait être considéré comme un travailleur au sens de la directive européenne 2003-88.

Alors que plusieurs organisations syndicales s’en sont aussitôt félicitées, l’UNSA-SDIS de FRANCE tirait le signal d’alarme car, derrière cette apparente bonne nouvelle, il y aura des dommages collatéraux considérables sur l’efficacité des services d’incendie et de secours, pour les pompiers professionnels et volontaires, mais surtout pour la population défendue !

 

DES DOMMAGES COLLATÉRAUX CONSIDÉRABLES !


Pour l’UNSA-SDIS de FRANCE, il s’agit ni plus ni moins de la mise en péril d’un modèle qui fait ses preuves au quotidien.

Le syndicat professionnel, représentatif et responsable que nous sommes se félicitera vivement des embauches de pompiers professionnels lorsqu’elles seront effectives dans les collectivités qui recourent abusivement aux sapeurs-pompiers volontaires. Mais nous sommes conscients qu’elles ne seront jamais à la hauteur de ce qu’il faudrait pour compenser la mort annoncée du volontariat. Car, qui peut sérieusement garantir que des SPP seront recrutés et affectés dans tous les CPI ?

C’est notre maillage inégalé du territoire qui est menacé aujourd’hui, une dégradation inédite de la couverture opérationnelle des SDIS. Acteurs majeurs du secours d’urgence aux personnes, nos ambulances parcourront de plus grandes distances pour porter secours mais aussi pour évacuer vers des centres hospitaliers lointains et en revenir. Notre cœur de métier, l’incendie, ne sera pas épargné. Les délais de route rendront les sauvetages plus aléatoires et l’extinction plus compliquée.

Bref, in fine, c’est la population qui en pâtira. Elle sera moins bien protégée et les délais d’interventions considérablement allongés hypothéqueront ses chances de survie.

Et pour les agents ?

  • Rappelons que la directive européenne 2003-88 autorise, dans les secteurs public et privé, une durée moyenne de 48 heures de travail pour chaque période de 7 jours (article 6), soit 2256 heures par an en France.
  • Pour les SPP en « G24 », c’est la fin inéluctable du double statut et de toutes activités annexes puisqu’ils atteignent déjà ce plafond de 2256 heures par an. Ils ne pourront plus être SPV si cet engagement citoyen devient un travail.
  • Pour les SPP en « G12 » et les PATS « double statut », c’est une baisse drastique du nombre de gardes SPV pour les mêmes raisons.
  • A terme, c’est la mort du volontariat pour tous puisque la directive européenne 2003-88 prévoit des restrictions en matière de temps de travail, pour le privé comme pour le public, incompatibles avec un engagement volontaire.

NE PAS JETER LE BÉBÉ AVEC L’EAU DU BAIN !

 

Pour l’UNSA-SDIS de FRANCE, il s’agit de ne pas régler les dysfonctionnements avérés que l’on peut constater dans certains SDIS, en tuant le volontariat dans son ensemble. En France, notre force c’est notre maillage inégalé du territoire. Faut-il le mettre à mal ?

Pour l’UNSA-SDIS de FRANCE, la réponse est NON !

L’État doit rouvrir des négociations avec l’Europe pour sortir tout engagement citoyen du champ d’application européen et de la notion de travailleur.

Nous avons interpelé le Président de la République, le Premier Ministre et le Ministre de l’Intérieur. Enfin, nous rencontrons nombre de parlementaires pour qu’ils interpellent le gouvernement.

En syndicat professionnel et responsable, l’UNSA-SDIS de FRANCE défendra ses convictions pour tous les sapeurs-pompiers et agents des SDIS, mais surtout pour la qualité et l’efficacité de nos Services d’Incendie et de Secours, au bénéfice de la population.

[Proposition de loi] Vers une vraie reconnaissance des PATS

[Proposition de loi] Vers une vraie reconnaissance des PATS

[Proposition de loi]

Vers Une Vraie Reconnaissance Des PATS

C’est une revendication de l’UNSA-SDIS de FRANCE, en faveur des Personnels Administratifs et Techniques (PATS), qui est sur le point d’aboutir :

« Il est temps de reconnaître pleinement le rôle des 11.500 dans les SDIS ».

C’est le message que nous martelions encore le 11 décembre 2017 alors que nous étions reçus place Beauvau pour une réunion bilatérale avec Madame Jacqueline GOURAULT, Ministre auprès du Ministre de l’intérieur.

Parmi nos revendications, la possibilité pour les PATS de siéger aux Commission Administrative et Technique (CATSIS) et au Conseil d’Administration (CASDIS), à l’instar des composantes SPP et SPV.

C’est tout le sens d’une proposition de loi enregistrée à la présidence du sénat le 26 juin 2018. Ainsi, l’article L. 1424-24-5 du code général des collectivités territoriales serait complété par un 5° ainsi rédigé :

« 5° Un représentant des fonctionnaires territoriaux du service d’incendie et de secours n’ayant pas la qualité de sapeur-pompier professionnel élu dans des conditions fixées par décret. »

– Une bonne nouvelle pour les 11.500 personnels administratifs et techniques qui œuvrent quotidiennement dans les SDIS  –

Liste des lauréats de l’examen professionnel de lieutenant de 2ème classe #Session 2018

Liste des lauréats de l’examen professionnel de lieutenant de 2ème classe #Session 2018

 

 

 

 

Résultats Concours

Veuillez trouver ci-joint la liste des lauréats de l’examen professionnel de lieutenant de 2ème classe – Session 2018 …

[UNSA-SDIS de FRANCE] Villeneuve-Saint-Georges : un pompier mortellement poignardé lors d’un secours à personne !

[UNSA-SDIS de FRANCE] Villeneuve-Saint-Georges : un pompier mortellement poignardé lors d’un secours à personne !

Un pompier de Paris de 27 ans a été tué ce mardi à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) à l’arme blanche par un homme de 31 ans, qui a également grièvement blessé un autre pompier.

Les jours du second pompier de Paris qui a également été grièvement blessé, un sergent de 34 ans, ne sont toutefois plus en danger, a précisé la PP dans un communiqué.

L’auteur de l’agression, qui souffrirait de schizophrénie, a été interpellé.

Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb et la ministre des Armées, Florence Parly, ont fait part de leur « plus profonde émotion et leur grande tristesse ». « Malgré les premiers secours donnés par son coéquipier et les soins prodigués par ses camarades et les équipes médicales (…) le sapeur-pompier de première classe n’a pas pu être ramené à la vie », déplorent-ils.

Nos premières pensées vont directement pour la famille du militaire de 27 ans tué sur l’intervention et celle de son collègue blessé. Nous apportons également tout notre soutien aux collègues de Villeneuve-Saint-Georges.

Même si, en l’occurence, il semble s’agir de l’acte d’un déséquilibré, les sapeurs-pompiers sont trop souvent la cible d’agressions inacceptables. 

 

Dès le 25 septembre 2014, l’UNSA SDIS de France interpellait Bernard CAZENEUVE, ministre de l’interrieur, des agressions contre les sapeurs-pompiers.

 

L’UNSA-SDIS de FRANCE demande :     

     

  • Le recensement des services d’incendie et de secours n’ayant pas encore mis en place de protocole SDIS / gendarmerie /police concernant les dépôts de plainte.
  • La systématisation des dépôts de plaintes et de l’accompagnement des agents.
  • La mise en place systématique de la protection fonctionnelle des agents.
  • L’anonymisation des dépôts de plainte.
  • L’interdiction des bandes patronymiques sur les uniformes (nom de l’agent).
  • L’attribution de la Nouvelle Bonification Indiciaire dite « quartiers prioritaires ».
  • Le renforcement des procédures opérationnelles interservices et des formations ad hoc.
  • Des campagnes d’information : communication, médias, réunions publiques, etc.
  • La généralisation de dispositifs techniques : renforcement des vitres et pare-brises des engins (verre spécial, film sécurité, etc.), couvertures anti-feu dans les habitacles, etc.
[Secours d’urgence] Quand le 15 ne répond pas, ce que les pompiers vivent …

[Secours d’urgence] Quand le 15 ne répond pas, ce que les pompiers vivent …

UN CORPORATISME AVEUGLE ET DANGEREUX

 

Le 29 décembre 2017 Naomi MUSENGA, une jeune maman de 22 ans, perdait la vie alors qu’elle avait eu le bon réflexe : prévenir les secours sur un numéro d’urgence.

Quand cette affaire éclate en mai 2018, nombre de médecins, parties prenantes d’associations urgentistes, défilent sur les plateaux de télévision pour expliquer aux français qu’ils bénéficient du « meilleur système au monde » et que toute la problématique réside dans le « manque de moyens ». Ce discours corporatiste et simpliste est en total décalage avec ce que vivent les sapeurs-pompiers au quotidien et surtout, il permet d’occulter toute réflexion de fond sur le secours d’urgence en France.

 

UNE ENQUÊTE, UNE ÉVIDENCE

 

Dans son édition du 23 août 2018, le journal Le Point passe au crible la statistique annuelle des établissements de santé relative aux appels reçus par les centres 15. Cette enquête confirme ce que les sapeurs-pompiers dénoncent depuis de trop longues années : le système du secours d’urgence en France est à bout de souffle et les SAMU sont dans l’incapacité d’assurer toutes les régulations médicales voire même de décrocher tous les appels. Les sapeurs-pompiers passent des heures au téléphone pour essayer de joindre un SAMU qui, de toute façon, négligera leur bilan secouriste…

  • 4,6 millions d’appels ne sont pas décrochés
  • Sur les 101 SAMU, seuls deux d’entre-eux traitent 100% de réponse dans la minute
  • Un écart de 4,84 à 20,72 appels par heure et par Assistant(e)s de Régulation Médicale (ARM)

S’il y a sans doute des efforts d’harmonisation à faire dans la formation des ARM, il est un peu facile de les pointer du doigt. Comment peuvent-ils assurer une bonne prise en charge des patients quand, dans certains SAMU, ils traitent en moyenne plus de 20 appels à l’heure ? C’est le système qui est malade !

 

UN DOGME À BOUT DE SOUFFLE

 

Aujourd’hui, le médecin régulateur du SAMU est censé analyser l’état de gravité de toutes les victimes et indiquer les suites à donner : prise en charge par les pompiers, envoyer un médecin urgentiste, etc. Avec près de 30 millions d’appels au SAMU par an c’est totalement illusoire et mensonger. C’est ce « flot » incessant d’informations qui masque les cas graves comme celui de Naomi MUSENGA.

 

L’UNSA-SDIS DE FRANCE DEMANDE :

 

  • Une profonde réforme du Secours d’urgence aux personnes.
  • La fin de la régulation médicale systématique.
  • La mise en place de plateformes uniques de réception des appels d’urgence : le 112.
  • Une plus grande implication des infirmiers et médecins sapeurs-pompiers dans une vraie complémentarité avec le SAMU.
Concours de caporal de sapeurs-pompiers professionnels : liste des candidats admissibles

[Concours] L’UNSA-SDIS de France demande plus de postes au concours interne de lieutenant 2ème classe

Pour appliquer la filière de 2012, les Services Départementaux d’Incendie et de Secours ont exprimé de forts besoins en recrutements de lieutenants de 2ème classe. Pour y répondre, la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises a mis en place deux dispositifs au titre de l’année 2018 :

  1. Un examen professionnel, conformément à l’article 26 du décret n° 2012-522, pour 500 postes.
  2. Un concours interne, conformément à l’article 5 du décret n° 2012-522, pour 160 postes.

Force est de constater que la voie de l’examen professionnel ne permettra pas de pourvoir les 500 postes prévus puisque le nombre de lauréats devrait avoisiner la centaine. Déjà en 2017, 500 postes étaient à pourvoir au titre de l’examen professionnel et seulement 104 agents en avaient été lauréats.

En revanche, le concours interne est très prisé avec, à priori, plus de 3.500 candidats. C’est pourquoi, pour répondre aux besoins effectifs des SDIS, avec pragmatisme nous demandons au Directeur Général de la Sécurité Civile que le nombre de postes ouverts au titre du concours interne soit revu à la hausse de manière très substantielle : 500 postes au lieu de 160.

Rappelons que le nombre de lauréats au concours interne de lieutenant de 2ème classe ouvre des possibilités de nominations aux choix !

De plus, le peu d’attractivité de l’examen professionnel de lieutenant de 2ème classe n’est pas un phénomène nouveau. Cela relève d’une part de la nature des épreuves et d’autre part de la manière dont ces cadres sont employés dans les SDIS. A l’approche de la dernière année de mesures transitoires, nous avons demandé à la DGSCGC que les épreuves à venir soient recentrées sur ce que l’on attend d’un lieutenant de 2ème classe et qu’il soit reprécisé aux SDIS le cadre d’emploi qu’ils doivent y occuper.

Dispositions relatives à l’organisation du concours de capitaine sapeurs-pompiers

Dispositions relatives à l’organisation du concours de capitaine sapeurs-pompiers

Conformément aux engagements du Directeur général, un concours interne pour le recrutement de lieutenants de 2eme classe sera organisé dès cette fin d’année.
 
Cette organisation impacte le plan de charge des services de la direction des sapeurs pompiers et rend difficile l’organisation des concours externe et interne de capitaine session 2018, initialement prévue au 2eme semestre de cette année.
 
C’est pourquoi un glissement des épreuves de ces concours en 2019 a été annoncé.
Face aux vives réactions provoquées par cette perspective, et afin de ne pénaliser ni la carrière des agents, ni les SDIS, les concours de capitaine au titre de 2018 seront finalement organisés selon le calendrier suivant:
 
– Concours interne session 2018 : 
  • mi novembre 2018 : épreuves d’admissibilité
  • fin janvier 2019 :  épreuves d’admission
  • fin février 2019  :  résultats d’admission
soit un décalage d’un mois par rapport au planning initialement envisagé.
 
– Concours externe session 2018 :
  • ouverture du concours en décembre 2018
  • épreuves au 1er semestre 2019
L’UNSA Fonction Publique appelle à la mobilisation le 22 mai 2018

L’UNSA Fonction Publique appelle à la mobilisation le 22 mai 2018

L’UNSA Fonction Publique et les neuf organisations syndicales représentatives dans la Fonction publique, appellent l’ensemble des personnels de la Fonction publique de l’État, de la Fonction publique Hospitalière et de la Fonction publique Territoriale à la grève et aux manifestations le mardi 22 mai 2018.

Elles demandent un dialogue social respectueux des représentants des personnels.

Elles appellent les agents à dire leur rejet du projet de suppression de 120 000 emplois et le recours accru au contrat qui dégraderont les conditions de travail des agent-es, considérant que le développement de la contractualisation constitue une attaque contre le statut, de même que la possible rémunération « au mérite » assise sur des critères antinomiques de ceux du service public.

Elles rappellent leur opposition à la remise en cause des CAP et à la disparition des CHSCT, comme à toutes mobilités forcées vers le secteur privé.

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Concernant la manifestation à Bordeaux : 

RDV à 13h30 place de la République puis du parcours suivant pour la manifestation dont le départ est prévu à 14h : République, Gambetta, Intendance, Comédie, Clémenceau, Gambetta, Préfecture. Demande d’audience au préfet et délégation.

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