Le COPIL avait pour objectif principal de faire valider la fiche bilan telle que nous l’avions préparée. Le SDIS avait validé il y a quelques années le bilan A B C D E, mais sans le mettre en œuvre. Cette nouvelle fiche doit être validée par le COPIL afin d’être utilisée par les sapeurs pompiers.
Autre enjeu important, la mise en place de la dépose assise avec l’ ambition de la mettre en place sur un certain nombre de sites d‘accueil des urgences.
Malgré des réticences de certains participants avant la réunion, nous avons évité un groupe de travail par l’appui du chef du SAMU qui a validé notre proposition sur sa forme et son contenu.
Le CHU ne souhaitait pas que l’expérimentation commence avant le 3 janvier 2022.
Le Directeur ne voulait pas sortir du COPIL sans qu’au moins un site des urgences le mette en place. L’appui (très fort) de la Directrice de cabinet de la préfète a permis de valider la fiche bilan qui est diffusée dans les centres. Nous avons également obtenu que l’expérimentation dépose assise débute le 6 décembre à Saint André, même si cela ne correspond pas à ce que nous souhaitions. Il y a une réticence de la part des centres hospitaliers, donc il y aura un contact succinct avec l’IAO. Avec le temps, nous espérons que le contact deviendra de plus en plus court, voire superflu dans quelques semaines.
Cette mise en place se fera par la suite sur LANGON le 15 décembre, puis 4 pavillons, Bordeaux Nord et Pellegrin au 3 janvier.
Nous avons également pu établir le contact avec la clinique Mutualiste.
Le calendrier est plus long que prévu mais la situation évolue, avec l’appui de la préfecture et l’ARS qui semble être pro active. L’ARS travaille sur et avec nos indicateurs transmis régulièrement.
Il est donc important que les chefs d’agrès utilisent correctement les touches d’états lorsqu’ils arrivent et repartent du CH.
La nouvelle FRI va également nous permettre d’être plus précis pour identifier les difficultés, site par site, car les modalités d’accueil sur ces sites sont hétérogènes.
Nous participons à un souhait d’homogénéisation de tout cela.
Autre point, la descente assise, principe qui veut que si la personne est montée par ses propres moyens dans le VSAV, nous pouvons la descendre sur une chaise et non plus sur un brancard.
L’objectif étant de faciliter la dépose et la prise en charge de la victime en l’absence de brancard sur le site.
Nous avons réussi à avoir les modalités pour déclarer les Événements Indésirables Graves (EIG). 2 EIG ont déjà été déclarés par notre médecin-chef dont celui où la victime était décédée cet été dans la cellule. L’ARS diligente une enquête.
L’informatique opérationnelle : une première réunion a eu lieu (début décembre) indiquant un interfaçage pour juin. Le Directeur a demandé de pouvoir accélérer pour libérer du temps opérateur et qu’il fallait pouvoir échanger des données.
Phase 1 : échanger nom, prénom, adresse et motif de départ pour libérer les collègues du CTA par l’envoi d’un flux de données.
Volonté également d’interfacer un flux au niveau du CRRA 15 afin de pouvoir clore des opérations de façon anticipée en attendant la mise en place de l’officier santé (sur certaines situations, il pourra être amené à prendre la décision de laisser sur place)
D’autres interfaces arriveront mais dans un second temps.
Objectif Officier santé 24 heures sur 24 par tranche de 12 heures (à la prochaine CASDIS (10/12/21), la délibération permettant la mise en place de l’officier santé).
Mais cela va se mettre en place progressivement et monter en puissance … car au début, nous partirons sur la plage qui est la plus sollicitée. Un groupe de travail a été constitué. Il va prendre contact avec des SDIS qui ont déjà ce système de fonctionnement.
Pour le moment, peu d’évolution sur nos temps d’attente.
La pression est maintenue avec la préfecture, avec les élus rencontrés (Maire de Bordeaux, Président de la Métropole). Échanges sur les sites d’accueil et les modalités de prise en charge des victimes au niveau des urgences.
Sur Saint-André, nous n’avons fait qu’un signalement de seuil depuis lundi dernier.
Sur la trajectoire opérationnelle, nous allons battre un record, en approchant les 145 000 interventions. L’idée reste de s’attaquer au temps d’attente, de monter en puissance au niveau de notre service de santé et du CTA-CODIS avec l‘officier santé et ainsi recentrer nos missions en tenant compte des difficultés du personnel de santé (tension), point d’équilibre à trouver.
Prochain COPIL, 10 janvier à 14 heures 30. Le SDIS maintient le rythme pour que ces sujets continuent d’évoluer là où cela ne l’a pas été pendant des années.
NOS QUESTIONS :
1 – Difficultés rencontrées au CTA-CODIS avec l’interface CRRA 15 sur leur volume d’agent en poste prise d’appel et régulation radio :
==>>> Réponse du Directeur : je n’ai pas plus de possibilité d’influer sur le CRRA 15 que sur les services d’urgences mais des autorités le peuvent et doivent.
Nous avons mis en place des indicateurs sur le temps d’attente aux urgences et nous allons mettre en place des indicateurs sur le temps d’attente des opérateurs par rapport au décroché. Cela permettra d’effectuer et de justifier la procédure que nous allons faire.
Malgré tout, les autorités en Gironde sont réactives face aux éléments que nous présentons.
Le but est que nous progression donnant donnant avec le SAMU.
Travail à développer en documentant sur ces points CTA-CODIS/CRRA 15 pour que dans l’avenir nous fonctionnons avec des flux informatiques pour libérer nos opérateurs.
Avec le Ségur de la santé, des travaux vont être effectués sur plusieurs sites (notamment du CHU). Nous avons besoin dans la future architecture du CH d’une voie dédiée d’accueil des VSAV.
Le Directeur souhaite par ces échanges anticiper l‘avenir pour également solutionner cette problématique.
2 – Nous rencontrons un afflux d’appels des chefs d’agrès qui nous précisent que le SAMU, lors de la régulation radio, leur demande de faire le bilan téléphone… donc via le 18 :
==>>> Réponse du Directeur : Il semblerait que le fait qu’il ne réponde plus ou moins à la radio serait lié avec leur bascule informatique, qui occasionne des difficultés. C’est apparu à ce moment là.
Je maintien le souhait que l’on passe nos bilan sur le SSU car cela a l’avantage d’être pratique pour nos personnels et que les échanges soient enregistrés également.
Si cela devait perdurer, des solutions ont été mises en place dans d’autres SDIS.
Il existe ailleurs, pour les chef d’agrès, un numéro sur le CTA-CODIS qui fait une boucle et bascule automatiquement vers le CRRA 15. S’il le faut, nous l’expérimenterons.
3 – Précédemment, nous avions le 15, numéro gratuit, pour contacter le CRRA 15. Depuis quelques temps, pour des raisons de réorganisation, nous avons plusieurs lignes de numéros à 10 chiffres (dédiées mais payantes) sans avoir pleine satisfaction de l’efficacité de cette mise en place. Nous avons toujours les même délais, en payant…!
==>>> Réponse du Directeur : je peux concevoir de payer pour que le service s’améliore, mais payer pour que le service ne s’améliore pas, ça, j‘ai plus de mal.
Nous pourrons peut être avoir la possibilité de passer par le 15 et d’aller directement sur leur autocom pour arriver sur le bon poste. Cela fait partie des choses que nous allons devoir régler avec notre partenaire le CRRA 15 et le CHU.
Il y a pas mal de sujets ces temps ci.
Vous en savez autant que moi, vous l’aurez compris, je suis raisonnablement optimiste… les choses avancent, on commence à mettre un certain nombre de dispositifs en place.
Maintenant, c’est rendez-vous sur l’objectif et on va voir si cela fonctionne… si ce n’est pas le cas, nous remettrons le sujet sur la table et nous essaierons une autre voie.
Si cela fonctionne, nous essaierons d’aller plus loin dans le processus à travers l’évolution de la fiche bilan.
Ce qui est primordial, c’est que lorsque je vais au COPIL, je sache ce qui se passe sur le terrain donc vraiment relayez le message, les FRI, et plus globalement derrière, informer la chaîne de commandement si il y a des événements gravissimes qui se produisent pour que nous ayons une action immédiate.