[Élections CAP A & B] L’UNSA, l’alternative pour les officiers

[Élections CAP A & B] L’UNSA, l’alternative pour les officiers

L’UNSA-SDIS de FRANCE est un syndicat réformiste avec une forte présence de cadres. Ni adepte du refus systématique, ni soupçonnable de complaisance, l’UNSA prône et pratique un syndicalisme réaliste et pragmatique.

4ème force syndicale de la fonction publique territoriale et en constante progression, l’UNSA est l’un des 5 syndicats représentatifs.

A ce titre l’UNSA est donc en capacité de porter ses revendications, car nous siégeons :

 

  • Au Conseil Commun de la Fonction Publique (CCFP),
  • Au Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale (CSFPT),
  • A la Conférence Nationale des Services d’Incendie et de Secours (CNSIS),
  • Ainsi qu’aux réunions de dialogue social du Ministère de l’intérieur et de la Direction Générale de la Sécurité Civile (DGSCGC).

Pour les officiers, nous voulons une filière attractive et de la reconnaissance !

Nous revendiquons

  • L’arrêt de la surcotisation liée à la prime de feu
  • Le déplafonnement des années de bonification au prorata des années surcotisées
  • Le maintien, au prorata, des années de bonification en cas de reclassement/reconversion
  • Le maintien de la catégorie « active » pour tous les cadres sapeurs-pompiers
  • La réaffirmation de l’officier de sapeurs-pompiers dans son rôle de Commandant des Opérations de Secours (COS)
  • Un financement pérenne et permanent de l’ENSOSP par le CNFPT

Pour la catégorie B

  • La mise en place, au quotidien, d’un officier de garde (POJ>9) et d’un chef de groupe
  • L’attribution d’une NBI pour éviter l’effet « décote » entre le grade d’adjudant et la catégorie B

Pour la catégorie A

  • La suppression de l’examen professionnel de commandant
  • Le calage des grilles indiciaires sur celles de la filière technique, à l’instar de la catégorie C
  • L’application des grilles types PPCR pour les commandants et les lieutenants-colonels
  • La prise en compte de l’examen professionnel de commandant dans les critères d’accès aux FAE de chef de groupement
  • L’élargissement du nombre d’emplois supérieurs de direction dans les SDIS de catégorie A et B

Pour le SSSM

Révision du référentiel « Secours à personnes »

  • Une profonde réforme du secours d’urgence aux personnes avec un positionnement des sapeurs-pompiers et une reconnaissance de leurs rôles et missions
  • L’assertion dans le CGCT des missions de secours d’urgence comme mission de droit des SDIS
  • La fin de la régulation médicale systématique
  • Création des rôles et missions des personnels SSSM au sein des CODIS
  • La mise en place de plateformes uniques de réception des appels d’urgence : le 112
  • La création d’un cadre d’emploi pour les vétérinaires et les psychologues SPP

Découvrez notre profession de foi

Avez-vous droit à la GIPA (Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat) ?

Avez-vous droit à la GIPA (Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat) ?

GIPA

JORF n°0257 du 7 novembre 2018 : Décret n° 2018-955 du 5 novembre 2018 modifiant le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008 relatif à l’instauration d’une indemnité dite de garantie individuelle du pouvoir d’achat

Public concerné

Administrations, personnels civils de l’Etat, des collectivités territoriales et de leurs établissements publics et des établissements publics de santé et militaire, personnels des cultes rémunérés par l’Etat dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de Moselle.

Objet

Prolongation en 2018 de l’indemnité dite de garantie individuelle du pouvoir d’achat.

Entrée en vigueur

Le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.

Notice

Le décret proroge la garantie individuelle du pouvoir d’achat en 2018. Il fixe, dans ce cadre, la période de référence prise en compte pour la mise en œuvre de cette indemnité.

AVEZ-VOUS DROIT À LA GIPA ?

Utilisez le calculateur mis à votre disposition par l’UNSA Fonction Publique

[Élections Professionnelles 2018] L’UNSA-SDIS33 vous informe

[Élections Professionnelles 2018] L’UNSA-SDIS33 vous informe

– 5 points a connaitre –

 

– les différentes instances en détails –

[Sénat] Une victoire pour l’UNSA-SDIS de FRANCE mais surtout pour les PATS !

[Sénat] Une victoire pour l’UNSA-SDIS de FRANCE mais surtout pour les PATS !

[SENAT]

Nous y étions entendus dans le cadre de l’examen de la proposition de loi pour la représentation des personnels administratifs, techniques et spécialisés au sein des conseils d’administration des SDIS (CASDIS).

« Il est temps de reconnaître pleinement le rôle des 11.500 dans les SDIS ».

Une revendication de longue date pour l’UNSA-SDIS de France :
C’est une revendication que nous portons depuis notre création en 2014 : permettre aux PATS de siéger aux Commissions Administratives et Techniques (CATSIS) ainsi qu’au Conseil d’Administration (CASDIS), à l’instar des composantes SPP et SPV.

Et c’est ce message que nous martelions encore le 11 décembre 2017 alors que nous étions reçus place Beauvau pour une réunion bilatérale avec Madame Jacqueline GOURAULT, Ministre auprès du Ministre de l’intérieur.

Que contient la proposition de loi ?
Cette proposition de loi, enregistrée à la présidence du sénat le 26 juin 2018, viendrait compléter l’article L. 1424-24-5 du code général des collectivités territoriales par un 5° ainsi rédigé : « 5° Un représentant des fonctionnaires territoriaux du service d’incendie et de secours n’ayant pas la qualité de sapeur-pompier professionnel élu dans des conditions fixées par décret. »

Ce que l’UNSA-SDIS de FRANCE a proposé :
Nous avons fait savoir au sénateur Loïc HERVÉ que nous étions extrêmement favorables à voir aboutir cette disposition en faveur des PATS. Et nous avons proposé deux amendements :

 

  • Dans le souci d’une représentativité la plus large possible, nous avons proposé que les agents contractuels soient également intégrés au collège des électeurs.
  • Par parallélisme des formes, nous souhaiterions qu’à l’instar des collèges SPP et SPV, les PATS puissent disposer de 2 représentants en CASDIS : catégorie C et AB.
    Mais quoiqu’il en soit, nous soutiendrons ce texte qui va dans le bon sens !

[PATS & SPP] Comptabilisation des heures de formations effectuées – 3ème courrier du 16 octobre 2018

[PATS & SPP] Comptabilisation des heures de formations effectuées – 3ème courrier du 16 octobre 2018

dossier temps de formation

L’UNSA-SDIS33 interpelle pour la 3ème fois le Président au sujet du temps de formation afin que la loi s’applique pour l’ensemble des agents du SDIS 33.

historique des courriers envoyés

Comptabilisation des heures de formations effectuées par les PATS : l’UNSA-SDIS33 fait des propositions – Courrier du 30 janvier 2018

Comptabilisation des heures de formations effectuées par les PATS : l’UNSA-SDIS33 fait des propositions – Courrier du 30 janvier 2018 …

Comptabilisation des heures de formations effectuées par les PATS – Réponse du Président

Comptabilisation des heures de formations effectuées par les PATS – Réponse du Président …

Comptabilisation des heures de formations effectuées par les PATS – 2ème courrier du 22 février 2018

Comptabilisation des heures de formations effectuées par les PATS – 2ème courrier du 22 février 2018 …

[PATS] Comptabilisation du temps de formation : l’UNSA-SDIS33 persévère !!

Comptabilisation du temps de formation : l’UNSA-SDIS33 persévère !!

[PATS & SPP] Comptabilisation des heures de formations effectuées – 3ème courrier du 16 octobre 2018

Comptabilisation des heures de formations effectuées par les PATS – 3ème courrier du 16 octobre 2018 …

[COURRIER] Réponse à notre courrier sur le recrutement des formateurs caisson-flash-over

[COURRIER] Réponse à notre courrier sur le recrutement des formateurs caisson-flash-over

[PRESSE] Gironde : accord politique en vue pour financer les pompiers

[PRESSE] Gironde : accord politique en vue pour financer les pompiers

Les négociations se poursuivent entre le Département, Bordeaux Métropole et les intercommunalités de Gironde au sujet du financement du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis 33) dont l’activité est en surchauffe. Chacun scrute le montant de sa contribution et la compare à celle de son voisin mais un accord politique semble néanmoins à portée de main pour arriver à doter les pompiers girondins de 7 M€ supplémentaires par an.

L’équation est connue : alors qu’il effectuait 83.000 interventions en 2003, le Sdis de Gironde en a mené 115.000 l’an dernier et devrait frôler la barre des 130.000 en 2018, soit un bond de +55 % quand, dans le même temps, son budget n’a augmenté que de 15 % pour atteindre 178 M€ en 2018. Le Sdis 33 chiffre ainsi le manque à gagner cumulé à 83 M€ sur la période 2002-2018, dont 12,8 M€ pour la seule année 2018. Les pompiers girondins sont donc en surchauffe et ont besoin de moyens supplémentaires pour faire face : au moins 7 M€ par an en 2019, 2020 et 2021.

270.000 habitants de plus en 16 ans

Les discussions pour réunir cette somme durent depuis la fin de l’année 2017 et doivent impérativement aboutir avant les bouclages des budgets primitifs 2019 qui interviendront dans quelques semaines. Mais elle se heurtent toujours à une difficulté légale : depuis 2002, la loi a en effet attribué au département la compétence et la charge financière du Sdis tout en figeant les contributions des communes et des intercommunalités (hors inflation). Le tout sans prendre en compte la dynamique démographique… ce qui constitue un oubli fâcheux dans un département qui a gagné 270.000 habitants en seize ans ! Pour contourner l’obstacle juridique, les élus locaux travaillent donc sur le scénario d’une convention fixant des « contributions volontaires » des 28 intercommunalités. Mais il reste à savoir qui va payer et combien.

Jean-Luc Gleyze, le président du conseil départemental et du Sdis 33, a donc réuni l’ensemble des intercommunalités de Gironde ce jeudi 11 octobre pour faire le point sur le schéma de financement proposé et les convaincre de revoir à la hausse leurs contributions respectives. « Mon objectif premier est le maintien de la qualité du service opérationnel et du réseau de casernes dans les territoires mais si personne ne joue le jeu, je prendrai les décisions qui s’imposent », a-t-il rappelé lors de la réunion qui a donné lieu à des échanges plutôt acerbes sur le montant que chacun sera amené à payer. Chaque commune et chaque intercommunalité souhaitant s’assurer qu’elle ne versera pas davantage qu’une autre.

Un plan de financement qui dépend de l’accord du préfet

En l’état, la répartition proposée par le Sdis pour l’année 2019 est la suivante :

  • 2,9 M€ supplémentaires de la part du Département (dont 2M € en investissement),
  • 3,5 M€ supplémentaires de la part de Bordeaux Métropole (dont 2 M€ en investissement),
  • 1,29 M€ de la part des 27 autres intercommunalités girondines (dont 1 M€ en investissement).

Soit un total de 7.69 M€/an qui permettrait au Sdis 33 de bénéficier sur trois ans de 7 M€ supplémentaires en section de fonctionnement et de 15 M€ supplémentaires en section d’investissement. « L’enjeu n’est pas de rattraper en un an tout le retard accumulé en 16 ans d’inaction mais de poser un cadre et un pallier qui sera rediscuté chaque année », a précisé Jean-Luc Gleyze. Du côté de Bordeaux Métropole, le soutien à ce schéma semble peu ou prou acquis, à une difficulté près : « Sur le principe, la contribution de la métropole est acquise à condition que cela puisse se faire hors du contrat financier signé avec l’Etat », a confirmé Jean-Louis David, conseiller métropolitain et adjoint à la mairie de Bordeaux.

C’est en effet la dernière incertitude à lever : est-ce que cet effort financier pourra être comptabilisé en dehors de l’engagement de Bordeaux Métropole de ne pas augmenter ses dépenses de fonctionnement de plus de 1,35 % par an ? La balle est désormais dans le camp du préfet Didier Lallement. Alain Juppé et Jean-Luc Gleyze devraient lui adresser un courrier commun dans les prochains jours pour qu’il se positionne clairement sur cette question. Sachant que si le Département et Bordeaux Métropole approuvent cette convention, il est probable que les autres collectivités suivent.

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Le Sdis de Gironde en chiffres

Le Sdis 33 devrait opérer autour de 128.000 à 129.000 interventions en 2018, contre 115.000 l’an dernier. Sur toute l’année 2017, 247 jours ont connu plus de 300 interventions du Sdis en 24h. Ce chiffre est déjà de 255 jours depuis le 1er janvier et le seuil des 400 interventions a même été dépassé à soixante reprises. Le record absolu est intervenu lors des épisodes de grêle du 26 mai 2018 quand les pompiers ont dû intervenir plus de 800 fois en 24 heures dans tout le département. Pour faire face à ces enjeux, le Sdis compte 5.483 agents, dont 3.200 sapeurs pompiers volontaires, et un parc de 1.255 engins d’intervention. Entre 2002 et 2017, les interventions de secours à la personne ont bondi de +77,5 %. En moyenne, dix nouveaux habitants représentent une intervention supplémentaire chaque année.

Résultats d’admissibilité de l’examen professionnel de lieutenant de 1ère classe – Session 2019

Résultats d’admissibilité de l’examen professionnel de lieutenant de 1ère classe – Session 2019

 

 

 

 

Résultats Concours

Veuillez trouver ci-joint les résultats d’admissibilité de l’examen professionnel de lieutenant de 1ère classe – Session 2019

[Communiqué] NIVELLES n’apporte pas que de bonnes nouvelles !

[Communiqué] NIVELLES n’apporte pas que de bonnes nouvelles !

NIVELLES n’apporte pas que de bonnes nouvelles !

– COMMUNIQUE –

Le 21 février 2018, la Cour de Justice de l’Union Européenne prenait un arrêt considérant que Rudy Matzak, pompier volontaire belge en astreinte, devait être considéré comme un travailleur au sens de la directive européenne 2003-88.

Alors que plusieurs organisations syndicales s’en sont aussitôt félicitées, l’UNSA-SDIS de FRANCE tirait le signal d’alarme car, derrière cette apparente bonne nouvelle, il y aura des dommages collatéraux considérables sur l’efficacité des services d’incendie et de secours, pour les pompiers professionnels et volontaires, mais surtout pour la population défendue !

 

DES DOMMAGES COLLATÉRAUX CONSIDÉRABLES !


Pour l’UNSA-SDIS de FRANCE, il s’agit ni plus ni moins de la mise en péril d’un modèle qui fait ses preuves au quotidien.

Le syndicat professionnel, représentatif et responsable que nous sommes se félicitera vivement des embauches de pompiers professionnels lorsqu’elles seront effectives dans les collectivités qui recourent abusivement aux sapeurs-pompiers volontaires. Mais nous sommes conscients qu’elles ne seront jamais à la hauteur de ce qu’il faudrait pour compenser la mort annoncée du volontariat. Car, qui peut sérieusement garantir que des SPP seront recrutés et affectés dans tous les CPI ?

C’est notre maillage inégalé du territoire qui est menacé aujourd’hui, une dégradation inédite de la couverture opérationnelle des SDIS. Acteurs majeurs du secours d’urgence aux personnes, nos ambulances parcourront de plus grandes distances pour porter secours mais aussi pour évacuer vers des centres hospitaliers lointains et en revenir. Notre cœur de métier, l’incendie, ne sera pas épargné. Les délais de route rendront les sauvetages plus aléatoires et l’extinction plus compliquée.

Bref, in fine, c’est la population qui en pâtira. Elle sera moins bien protégée et les délais d’interventions considérablement allongés hypothéqueront ses chances de survie.

Et pour les agents ?

  • Rappelons que la directive européenne 2003-88 autorise, dans les secteurs public et privé, une durée moyenne de 48 heures de travail pour chaque période de 7 jours (article 6), soit 2256 heures par an en France.
  • Pour les SPP en « G24 », c’est la fin inéluctable du double statut et de toutes activités annexes puisqu’ils atteignent déjà ce plafond de 2256 heures par an. Ils ne pourront plus être SPV si cet engagement citoyen devient un travail.
  • Pour les SPP en « G12 » et les PATS « double statut », c’est une baisse drastique du nombre de gardes SPV pour les mêmes raisons.
  • A terme, c’est la mort du volontariat pour tous puisque la directive européenne 2003-88 prévoit des restrictions en matière de temps de travail, pour le privé comme pour le public, incompatibles avec un engagement volontaire.

NE PAS JETER LE BÉBÉ AVEC L’EAU DU BAIN !

 

Pour l’UNSA-SDIS de FRANCE, il s’agit de ne pas régler les dysfonctionnements avérés que l’on peut constater dans certains SDIS, en tuant le volontariat dans son ensemble. En France, notre force c’est notre maillage inégalé du territoire. Faut-il le mettre à mal ?

Pour l’UNSA-SDIS de FRANCE, la réponse est NON !

L’État doit rouvrir des négociations avec l’Europe pour sortir tout engagement citoyen du champ d’application européen et de la notion de travailleur.

Nous avons interpelé le Président de la République, le Premier Ministre et le Ministre de l’Intérieur. Enfin, nous rencontrons nombre de parlementaires pour qu’ils interpellent le gouvernement.

En syndicat professionnel et responsable, l’UNSA-SDIS de FRANCE défendra ses convictions pour tous les sapeurs-pompiers et agents des SDIS, mais surtout pour la qualité et l’efficacité de nos Services d’Incendie et de Secours, au bénéfice de la population.