Liste des admis à l’examen de lieutenant de 1ère classe de sapeurs-pompiers professionnels – Session 2020…
[Élections Professionnelles 2018] L’UNSA-SDIS33 vous informe
– 5 points a connaitre –
Veuillez trouver ci-dessous la liste des candidats admis au concours de caporal de sapeurs-pompiers professionnels 2018.
Nous y étions entendus dans le cadre de l’examen de la proposition de loi pour la représentation des personnels administratifs, techniques et spécialisés au sein des conseils d’administration des SDIS (CASDIS).
« Il est temps de reconnaître pleinement le rôle des 11.500 dans les SDIS ».
Une revendication de longue date pour l’UNSA-SDIS de France :
C’est une revendication que nous portons depuis notre création en 2014 : permettre aux PATS de siéger aux Commissions Administratives et Techniques (CATSIS) ainsi qu’au Conseil d’Administration (CASDIS), à l’instar des composantes SPP et SPV.
Et c’est ce message que nous martelions encore le 11 décembre 2017 alors que nous étions reçus place Beauvau pour une réunion bilatérale avec Madame Jacqueline GOURAULT, Ministre auprès du Ministre de l’intérieur.
Que contient la proposition de loi ?
Cette proposition de loi, enregistrée à la présidence du sénat le 26 juin 2018, viendrait compléter l’article L. 1424-24-5 du code général des collectivités territoriales par un 5° ainsi rédigé : « 5° Un représentant des fonctionnaires territoriaux du service d’incendie et de secours n’ayant pas la qualité de sapeur-pompier professionnel élu dans des conditions fixées par décret. »
Ce que l’UNSA-SDIS de FRANCE a proposé :
Nous avons fait savoir au sénateur Loïc HERVÉ que nous étions extrêmement favorables à voir aboutir cette disposition en faveur des PATS. Et nous avons proposé deux amendements :
Les négociations se poursuivent entre le Département, Bordeaux Métropole et les intercommunalités de Gironde au sujet du financement du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis 33) dont l’activité est en surchauffe. Chacun scrute le montant de sa contribution et la compare à celle de son voisin mais un accord politique semble néanmoins à portée de main pour arriver à doter les pompiers girondins de 7 M€ supplémentaires par an.
270.000 habitants de plus en 16 ans
Les discussions pour réunir cette somme durent depuis la fin de l’année 2017 et doivent impérativement aboutir avant les bouclages des budgets primitifs 2019 qui interviendront dans quelques semaines. Mais elle se heurtent toujours à une difficulté légale : depuis 2002, la loi a en effet attribué au département la compétence et la charge financière du Sdis tout en figeant les contributions des communes et des intercommunalités (hors inflation). Le tout sans prendre en compte la dynamique démographique… ce qui constitue un oubli fâcheux dans un département qui a gagné 270.000 habitants en seize ans ! Pour contourner l’obstacle juridique, les élus locaux travaillent donc sur le scénario d’une convention fixant des « contributions volontaires » des 28 intercommunalités. Mais il reste à savoir qui va payer et combien.
Jean-Luc Gleyze, le président du conseil départemental et du Sdis 33, a donc réuni l’ensemble des intercommunalités de Gironde ce jeudi 11 octobre pour faire le point sur le schéma de financement proposé et les convaincre de revoir à la hausse leurs contributions respectives. « Mon objectif premier est le maintien de la qualité du service opérationnel et du réseau de casernes dans les territoires mais si personne ne joue le jeu, je prendrai les décisions qui s’imposent », a-t-il rappelé lors de la réunion qui a donné lieu à des échanges plutôt acerbes sur le montant que chacun sera amené à payer. Chaque commune et chaque intercommunalité souhaitant s’assurer qu’elle ne versera pas davantage qu’une autre.
Un plan de financement qui dépend de l’accord du préfet
En l’état, la répartition proposée par le Sdis pour l’année 2019 est la suivante :
Soit un total de 7.69 M€/an qui permettrait au Sdis 33 de bénéficier sur trois ans de 7 M€ supplémentaires en section de fonctionnement et de 15 M€ supplémentaires en section d’investissement. « L’enjeu n’est pas de rattraper en un an tout le retard accumulé en 16 ans d’inaction mais de poser un cadre et un pallier qui sera rediscuté chaque année », a précisé Jean-Luc Gleyze. Du côté de Bordeaux Métropole, le soutien à ce schéma semble peu ou prou acquis, à une difficulté près : « Sur le principe, la contribution de la métropole est acquise à condition que cela puisse se faire hors du contrat financier signé avec l’Etat », a confirmé Jean-Louis David, conseiller métropolitain et adjoint à la mairie de Bordeaux.
C’est en effet la dernière incertitude à lever : est-ce que cet effort financier pourra être comptabilisé en dehors de l’engagement de Bordeaux Métropole de ne pas augmenter ses dépenses de fonctionnement de plus de 1,35 % par an ? La balle est désormais dans le camp du préfet Didier Lallement. Alain Juppé et Jean-Luc Gleyze devraient lui adresser un courrier commun dans les prochains jours pour qu’il se positionne clairement sur cette question. Sachant que si le Département et Bordeaux Métropole approuvent cette convention, il est probable que les autres collectivités suivent.
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Le Sdis de Gironde en chiffres
Le Sdis 33 devrait opérer autour de 128.000 à 129.000 interventions en 2018, contre 115.000 l’an dernier. Sur toute l’année 2017, 247 jours ont connu plus de 300 interventions du Sdis en 24h. Ce chiffre est déjà de 255 jours depuis le 1er janvier et le seuil des 400 interventions a même été dépassé à soixante reprises. Le record absolu est intervenu lors des épisodes de grêle du 26 mai 2018 quand les pompiers ont dû intervenir plus de 800 fois en 24 heures dans tout le département. Pour faire face à ces enjeux, le Sdis compte 5.483 agents, dont 3.200 sapeurs pompiers volontaires, et un parc de 1.255 engins d’intervention. Entre 2002 et 2017, les interventions de secours à la personne ont bondi de +77,5 %. En moyenne, dix nouveaux habitants représentent une intervention supplémentaire chaque année.
Veuillez trouver ci-joint les résultats d’admissibilité de l’examen professionnel de lieutenant de 1ère classe – Session 2019
Le 21 février 2018, la Cour de Justice de l’Union Européenne prenait un arrêt considérant que Rudy Matzak, pompier volontaire belge en astreinte, devait être considéré comme un travailleur au sens de la directive européenne 2003-88.
Alors que plusieurs organisations syndicales s’en sont aussitôt félicitées, l’UNSA-SDIS de FRANCE tirait le signal d’alarme car, derrière cette apparente bonne nouvelle, il y aura des dommages collatéraux considérables sur l’efficacité des services d’incendie et de secours, pour les pompiers professionnels et volontaires, mais surtout pour la population défendue !
Pour l’UNSA-SDIS de FRANCE, il s’agit ni plus ni moins de la mise en péril d’un modèle qui fait ses preuves au quotidien.
Le syndicat professionnel, représentatif et responsable que nous sommes se félicitera vivement des embauches de pompiers professionnels lorsqu’elles seront effectives dans les collectivités qui recourent abusivement aux sapeurs-pompiers volontaires. Mais nous sommes conscients qu’elles ne seront jamais à la hauteur de ce qu’il faudrait pour compenser la mort annoncée du volontariat. Car, qui peut sérieusement garantir que des SPP seront recrutés et affectés dans tous les CPI ?
C’est notre maillage inégalé du territoire qui est menacé aujourd’hui, une dégradation inédite de la couverture opérationnelle des SDIS. Acteurs majeurs du secours d’urgence aux personnes, nos ambulances parcourront de plus grandes distances pour porter secours mais aussi pour évacuer vers des centres hospitaliers lointains et en revenir. Notre cœur de métier, l’incendie, ne sera pas épargné. Les délais de route rendront les sauvetages plus aléatoires et l’extinction plus compliquée.
Bref, in fine, c’est la population qui en pâtira. Elle sera moins bien protégée et les délais d’interventions considérablement allongés hypothéqueront ses chances de survie.
Et pour les agents ?
Pour l’UNSA-SDIS de FRANCE, il s’agit de ne pas régler les dysfonctionnements avérés que l’on peut constater dans certains SDIS, en tuant le volontariat dans son ensemble. En France, notre force c’est notre maillage inégalé du territoire. Faut-il le mettre à mal ?
Pour l’UNSA-SDIS de FRANCE, la réponse est NON !
L’État doit rouvrir des négociations avec l’Europe pour sortir tout engagement citoyen du champ d’application européen et de la notion de travailleur.
Nous avons interpelé le Président de la République, le Premier Ministre et le Ministre de l’Intérieur. Enfin, nous rencontrons nombre de parlementaires pour qu’ils interpellent le gouvernement.
En syndicat professionnel et responsable, l’UNSA-SDIS de FRANCE défendra ses convictions pour tous les sapeurs-pompiers et agents des SDIS, mais surtout pour la qualité et l’efficacité de nos Services d’Incendie et de Secours, au bénéfice de la population.
C’est une revendication de l’UNSA-SDIS de FRANCE, en faveur des Personnels Administratifs et Techniques (PATS), qui est sur le point d’aboutir :
« Il est temps de reconnaître pleinement le rôle des 11.500 dans les SDIS ».
C’est le message que nous martelions encore le 11 décembre 2017 alors que nous étions reçus place Beauvau pour une réunion bilatérale avec Madame Jacqueline GOURAULT, Ministre auprès du Ministre de l’intérieur.
Parmi nos revendications, la possibilité pour les PATS de siéger aux Commission Administrative et Technique (CATSIS) et au Conseil d’Administration (CASDIS), à l’instar des composantes SPP et SPV.
C’est tout le sens d’une proposition de loi enregistrée à la présidence du sénat le 26 juin 2018. Ainsi, l’article L. 1424-24-5 du code général des collectivités territoriales serait complété par un 5° ainsi rédigé :
« 5° Un représentant des fonctionnaires territoriaux du service d’incendie et de secours n’ayant pas la qualité de sapeur-pompier professionnel élu dans des conditions fixées par décret. »
– 24 septembre 2018 –