[Sénat] Une victoire pour l’UNSA-SDIS de FRANCE mais surtout pour les PATS !

[Sénat] Une victoire pour l’UNSA-SDIS de FRANCE mais surtout pour les PATS !

[SENAT]

Nous y étions entendus dans le cadre de l’examen de la proposition de loi pour la représentation des personnels administratifs, techniques et spécialisés au sein des conseils d’administration des SDIS (CASDIS).

« Il est temps de reconnaître pleinement le rôle des 11.500 dans les SDIS ».

Une revendication de longue date pour l’UNSA-SDIS de France :
C’est une revendication que nous portons depuis notre création en 2014 : permettre aux PATS de siéger aux Commissions Administratives et Techniques (CATSIS) ainsi qu’au Conseil d’Administration (CASDIS), à l’instar des composantes SPP et SPV.

Et c’est ce message que nous martelions encore le 11 décembre 2017 alors que nous étions reçus place Beauvau pour une réunion bilatérale avec Madame Jacqueline GOURAULT, Ministre auprès du Ministre de l’intérieur.

Que contient la proposition de loi ?
Cette proposition de loi, enregistrée à la présidence du sénat le 26 juin 2018, viendrait compléter l’article L. 1424-24-5 du code général des collectivités territoriales par un 5° ainsi rédigé : « 5° Un représentant des fonctionnaires territoriaux du service d’incendie et de secours n’ayant pas la qualité de sapeur-pompier professionnel élu dans des conditions fixées par décret. »

Ce que l’UNSA-SDIS de FRANCE a proposé :
Nous avons fait savoir au sénateur Loïc HERVÉ que nous étions extrêmement favorables à voir aboutir cette disposition en faveur des PATS. Et nous avons proposé deux amendements :

 

  • Dans le souci d’une représentativité la plus large possible, nous avons proposé que les agents contractuels soient également intégrés au collège des électeurs.
  • Par parallélisme des formes, nous souhaiterions qu’à l’instar des collèges SPP et SPV, les PATS puissent disposer de 2 représentants en CASDIS : catégorie C et AB.
    Mais quoiqu’il en soit, nous soutiendrons ce texte qui va dans le bon sens !

[Communiqué] NIVELLES n’apporte pas que de bonnes nouvelles !

[Communiqué] NIVELLES n’apporte pas que de bonnes nouvelles !

NIVELLES n’apporte pas que de bonnes nouvelles !

– COMMUNIQUE –

Le 21 février 2018, la Cour de Justice de l’Union Européenne prenait un arrêt considérant que Rudy Matzak, pompier volontaire belge en astreinte, devait être considéré comme un travailleur au sens de la directive européenne 2003-88.

Alors que plusieurs organisations syndicales s’en sont aussitôt félicitées, l’UNSA-SDIS de FRANCE tirait le signal d’alarme car, derrière cette apparente bonne nouvelle, il y aura des dommages collatéraux considérables sur l’efficacité des services d’incendie et de secours, pour les pompiers professionnels et volontaires, mais surtout pour la population défendue !

 

DES DOMMAGES COLLATÉRAUX CONSIDÉRABLES !


Pour l’UNSA-SDIS de FRANCE, il s’agit ni plus ni moins de la mise en péril d’un modèle qui fait ses preuves au quotidien.

Le syndicat professionnel, représentatif et responsable que nous sommes se félicitera vivement des embauches de pompiers professionnels lorsqu’elles seront effectives dans les collectivités qui recourent abusivement aux sapeurs-pompiers volontaires. Mais nous sommes conscients qu’elles ne seront jamais à la hauteur de ce qu’il faudrait pour compenser la mort annoncée du volontariat. Car, qui peut sérieusement garantir que des SPP seront recrutés et affectés dans tous les CPI ?

C’est notre maillage inégalé du territoire qui est menacé aujourd’hui, une dégradation inédite de la couverture opérationnelle des SDIS. Acteurs majeurs du secours d’urgence aux personnes, nos ambulances parcourront de plus grandes distances pour porter secours mais aussi pour évacuer vers des centres hospitaliers lointains et en revenir. Notre cœur de métier, l’incendie, ne sera pas épargné. Les délais de route rendront les sauvetages plus aléatoires et l’extinction plus compliquée.

Bref, in fine, c’est la population qui en pâtira. Elle sera moins bien protégée et les délais d’interventions considérablement allongés hypothéqueront ses chances de survie.

Et pour les agents ?

  • Rappelons que la directive européenne 2003-88 autorise, dans les secteurs public et privé, une durée moyenne de 48 heures de travail pour chaque période de 7 jours (article 6), soit 2256 heures par an en France.
  • Pour les SPP en « G24 », c’est la fin inéluctable du double statut et de toutes activités annexes puisqu’ils atteignent déjà ce plafond de 2256 heures par an. Ils ne pourront plus être SPV si cet engagement citoyen devient un travail.
  • Pour les SPP en « G12 » et les PATS « double statut », c’est une baisse drastique du nombre de gardes SPV pour les mêmes raisons.
  • A terme, c’est la mort du volontariat pour tous puisque la directive européenne 2003-88 prévoit des restrictions en matière de temps de travail, pour le privé comme pour le public, incompatibles avec un engagement volontaire.

NE PAS JETER LE BÉBÉ AVEC L’EAU DU BAIN !

 

Pour l’UNSA-SDIS de FRANCE, il s’agit de ne pas régler les dysfonctionnements avérés que l’on peut constater dans certains SDIS, en tuant le volontariat dans son ensemble. En France, notre force c’est notre maillage inégalé du territoire. Faut-il le mettre à mal ?

Pour l’UNSA-SDIS de FRANCE, la réponse est NON !

L’État doit rouvrir des négociations avec l’Europe pour sortir tout engagement citoyen du champ d’application européen et de la notion de travailleur.

Nous avons interpelé le Président de la République, le Premier Ministre et le Ministre de l’Intérieur. Enfin, nous rencontrons nombre de parlementaires pour qu’ils interpellent le gouvernement.

En syndicat professionnel et responsable, l’UNSA-SDIS de FRANCE défendra ses convictions pour tous les sapeurs-pompiers et agents des SDIS, mais surtout pour la qualité et l’efficacité de nos Services d’Incendie et de Secours, au bénéfice de la population.

[UNSA-SDIS de FRANCE] Villeneuve-Saint-Georges : un pompier mortellement poignardé lors d’un secours à personne !

[UNSA-SDIS de FRANCE] Villeneuve-Saint-Georges : un pompier mortellement poignardé lors d’un secours à personne !

Un pompier de Paris de 27 ans a été tué ce mardi à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) à l’arme blanche par un homme de 31 ans, qui a également grièvement blessé un autre pompier.

Les jours du second pompier de Paris qui a également été grièvement blessé, un sergent de 34 ans, ne sont toutefois plus en danger, a précisé la PP dans un communiqué.

L’auteur de l’agression, qui souffrirait de schizophrénie, a été interpellé.

Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb et la ministre des Armées, Florence Parly, ont fait part de leur « plus profonde émotion et leur grande tristesse ». « Malgré les premiers secours donnés par son coéquipier et les soins prodigués par ses camarades et les équipes médicales (…) le sapeur-pompier de première classe n’a pas pu être ramené à la vie », déplorent-ils.

Nos premières pensées vont directement pour la famille du militaire de 27 ans tué sur l’intervention et celle de son collègue blessé. Nous apportons également tout notre soutien aux collègues de Villeneuve-Saint-Georges.

Même si, en l’occurence, il semble s’agir de l’acte d’un déséquilibré, les sapeurs-pompiers sont trop souvent la cible d’agressions inacceptables. 

 

Dès le 25 septembre 2014, l’UNSA SDIS de France interpellait Bernard CAZENEUVE, ministre de l’interrieur, des agressions contre les sapeurs-pompiers.

 

L’UNSA-SDIS de FRANCE demande :     

     

  • Le recensement des services d’incendie et de secours n’ayant pas encore mis en place de protocole SDIS / gendarmerie /police concernant les dépôts de plainte.
  • La systématisation des dépôts de plaintes et de l’accompagnement des agents.
  • La mise en place systématique de la protection fonctionnelle des agents.
  • L’anonymisation des dépôts de plainte.
  • L’interdiction des bandes patronymiques sur les uniformes (nom de l’agent).
  • L’attribution de la Nouvelle Bonification Indiciaire dite « quartiers prioritaires ».
  • Le renforcement des procédures opérationnelles interservices et des formations ad hoc.
  • Des campagnes d’information : communication, médias, réunions publiques, etc.
  • La généralisation de dispositifs techniques : renforcement des vitres et pare-brises des engins (verre spécial, film sécurité, etc.), couvertures anti-feu dans les habitacles, etc.
[Secours d’urgence] Quand le 15 ne répond pas, ce que les pompiers vivent …

[Secours d’urgence] Quand le 15 ne répond pas, ce que les pompiers vivent …

UN CORPORATISME AVEUGLE ET DANGEREUX

 

Le 29 décembre 2017 Naomi MUSENGA, une jeune maman de 22 ans, perdait la vie alors qu’elle avait eu le bon réflexe : prévenir les secours sur un numéro d’urgence.

Quand cette affaire éclate en mai 2018, nombre de médecins, parties prenantes d’associations urgentistes, défilent sur les plateaux de télévision pour expliquer aux français qu’ils bénéficient du « meilleur système au monde » et que toute la problématique réside dans le « manque de moyens ». Ce discours corporatiste et simpliste est en total décalage avec ce que vivent les sapeurs-pompiers au quotidien et surtout, il permet d’occulter toute réflexion de fond sur le secours d’urgence en France.

 

UNE ENQUÊTE, UNE ÉVIDENCE

 

Dans son édition du 23 août 2018, le journal Le Point passe au crible la statistique annuelle des établissements de santé relative aux appels reçus par les centres 15. Cette enquête confirme ce que les sapeurs-pompiers dénoncent depuis de trop longues années : le système du secours d’urgence en France est à bout de souffle et les SAMU sont dans l’incapacité d’assurer toutes les régulations médicales voire même de décrocher tous les appels. Les sapeurs-pompiers passent des heures au téléphone pour essayer de joindre un SAMU qui, de toute façon, négligera leur bilan secouriste…

  • 4,6 millions d’appels ne sont pas décrochés
  • Sur les 101 SAMU, seuls deux d’entre-eux traitent 100% de réponse dans la minute
  • Un écart de 4,84 à 20,72 appels par heure et par Assistant(e)s de Régulation Médicale (ARM)

S’il y a sans doute des efforts d’harmonisation à faire dans la formation des ARM, il est un peu facile de les pointer du doigt. Comment peuvent-ils assurer une bonne prise en charge des patients quand, dans certains SAMU, ils traitent en moyenne plus de 20 appels à l’heure ? C’est le système qui est malade !

 

UN DOGME À BOUT DE SOUFFLE

 

Aujourd’hui, le médecin régulateur du SAMU est censé analyser l’état de gravité de toutes les victimes et indiquer les suites à donner : prise en charge par les pompiers, envoyer un médecin urgentiste, etc. Avec près de 30 millions d’appels au SAMU par an c’est totalement illusoire et mensonger. C’est ce « flot » incessant d’informations qui masque les cas graves comme celui de Naomi MUSENGA.

 

L’UNSA-SDIS DE FRANCE DEMANDE :

 

  • Une profonde réforme du Secours d’urgence aux personnes.
  • La fin de la régulation médicale systématique.
  • La mise en place de plateformes uniques de réception des appels d’urgence : le 112.
  • Une plus grande implication des infirmiers et médecins sapeurs-pompiers dans une vraie complémentarité avec le SAMU.
Application de la filière SPP en Gironde: nous y sommes !

Application de la filière SPP en Gironde: nous y sommes !

Ce jour, le 14 mai 2018, le Président du SDIS de la Gironde Monsieur Jean-Luc Gleize recevait toutes les organisations syndicales et annonçait la manière dont la filière SPP allait être appliquée au sein du SDIS33. 


Pour l’UNSA-SDIS33 il s’agit d’une avancé importante qui marque l’histoire de notre SDIS.
[Communiqué] Affaire « Nivelles », bonne ou mauvaise nouvelle ?

[Communiqué] Affaire « Nivelles », bonne ou mauvaise nouvelle ?

Le 21 février 2018, la Cour de Justice de l’Union Européenne répondait à une question portant sur l’interprétation de la directive 2003/88/CE du Parlement Européen quant à son application à un sapeur-pompier réserviste (volontaire) belge tenu de demeurer disponible, par roulement, dans un délai maximal de 8 minutes de la caserne lorsqu’il est en service d’astreinte.

En France, plusieurs organisations syndicales se félicitent de cette décision et ont même déjà interpelé les Directeurs Départementaux pour connaître les mesures qu’ils comptent prendre dès maintenant.

Pour l’UNSA-SDIS, il convient d’être beaucoup plus prudent !

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[Communiqué] Réunion sur la filière SPP à la DGSCGC

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Le lundi 5 février, toutes les organisations syndicales étaient reçues à la Direction Générale de la Sécurité Civile pour faire un point sur la filière SPP et les deux dernières années de la période transitoire.

La DGSCGC recule sur son projet de « nouvelle nouvelle filière ».

L’UNSA-SDIS de FRANCE se félicite d’avoir été entendue lors des nombreuses rencontres bilatérales.

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Réunion ministérielle du 11 décembre 2017

Réunion ministérielle du 11 décembre 2017

Le lundi 11 décembre 2017, l’UNSA-SDIS de FRANCE était reçue Place Beauvau pour une réunion bilatérale avec Madame Jacqueline GOURAULT, Ministre auprès du Ministre de l’intérieur.

Découvrez ci-dessous les 2 pages du compte-rendu :

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Filière SPP : communiqué commun des organisations syndicales représentatives

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Le 29 novembre dernier, les organisations syndicales représentatives étaient reçues à la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises (DGSCGC). L’Administration nous présentait un projet de modifications de la filière de 2012.

La fin des mesures transitoires (le 31 décembre 2019) approche à grand pas et certains SDIS n’ont pas fait l’effort de nommer les agents aux grades correspondants à leurs fonctions :

  • Je suis chef d’agrès une équipe, je dois être nommé sergent !
  • Je suis chef d’agrès tout engin, je dois être nommé adjudant !
  • Je suis chef de groupe, je dois être nommé lieutenant !

Rappelons, qu’avant de valider la filière de 2012, les élus ont été consultés et ont donné leur accord :

  • Assemblée des Départements de France (ADF)
  • Association des Maires de France (AMF)
  • Élus locaux du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale (CSFPT)

Rappelons que, à leur demande, les mesures transitoires ont été étendues de 5 à 7 ans pour en faciliter le financement.

Rappelons que, malgré cela, certains SDIS ne respectent pas la parole donnée. Quelle confiance accorder aux élus dans l’avenir ?

Le 1er janvier 2020 aucun agent ne doit perdre ses fonctions. C’est inacceptable !

Inacceptables, les propositions de la DGSCGC le sont aussi :

  • Déconnection du principe grade/emploi qui mettrait un coup d’arrêt à toutes les nominations que permet la filière de 2012.
  • Le retour d’un grade de major, mais en catégorie C, qui permettra aux SDIS de les employer sur des fonctions de lieutenant, sans les nommer.

Bref, un retour à la filière de 2001 et en low-cost !

Cet avis est très largement partagé par l’ensemble des organisations syndicales qui demandent toutes l’application pleine et entière des mesures transitoires de la filière de 2012.

Le problème, ce n’est pas la filière de 2012 ! Le problème, c’est au contraire sa non-application !

L’UNSA-SDIS de FRANCE a des propositions concrètes et pragmatiques dans l’intérêt des agents et du service public. Nous les présenterons au Directeur Général lors de notre prochain rendez-vous, le 11 janvier prochain.

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Le mardi 25 juillet, l’UNSA-SDIS de France rencontrait le ministre de l’intérieur avec les autres organisations syndicales sapeurs-pompiers

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Le mardi 25 juillet, l’UNSA-SDIS de France rencontrait le ministre de l’intérieur avec les autres organisations syndicales sapeurs-pompiers.

La délégation UNSA-SDIS de France était composée de Jérome FRANCOIS (Secrétaire Général) et William MOREAU (Secrétaire National en charge de la catégorie C). Nous avons pu interpeller Gérard COLLOMB, ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et Jacqueline GOURAULT, ministre auprès du Ministre de l’Intérieur, sur  des thèmes concernant directement l’actuel gouvernement.

Pour l’UNSA, le dialogue a été très constructif. Nous avons donc aborder les sujets suivants :

  • Les carences ambulancières :
    Dans tous les SDIS, la tendance est à la hausse. Il apparaît clairement que les SAMU utilisent des motifs fallacieux et « fourre-tout » de manière totalement abusive pour déporter la charge de travail sur les sapeurs-pompiers et la charge financière sur les SDIS. Les effectifs de sapeurs-pompiers ne sont pas dimensionnés pour faire face à ces interventions non-urgentes. La situation est devenue intolérable.

 

  • La doctrine « tuerie de masse » :
    Cosignée par le Directeur Général de la Sécurité Civile et le Directeur Général de la santé, elle fait la part belle aux SAMU, mais surtout, est totalement inadaptée. En matière de régulation médicale, les SAMU ont déjà du mal à faire face aux risques courants alors comment imaginer une régulation médicale systématique dans le cadre d’une tuerie de masse ?

 

  • Projet du gouvernement de fixation différenciée de la valeur du point d’indice :
    L’UNSA SDIS de FRANCE est tout simplement consternée par cette provocation gouvernementale qui ressemble au début d’une remise en cause de notre statut. Nous avons rappelé que la fonction publique territoriale, à laquelle appartiennent les sapeurs-pompiers, est, par essence, un maillon essentiel au contact de la population.
    Elle ne doit pas devenir le « parent pauvre » de la fonction publique.

 

  • La remise en cause du calendrier de la réforme PPCR :
    L’application de la réforme PPCR à la filière « sapeur pompier » a été bien en-deçà de ce que l’on pouvait en attendre :
    • Grilles insuffisantes (sergents, adjudants, commandants et lieutenants-colonels.
    • Télescopage avec la filière de 2012 qui en retire toute lisibilité.
    Remettre en cause les augmentations de grilles prévues serait un manque de respect dû aux agents publics et à leur engagement. Ce serait synonyme d’une nouvelle dégradation de leur pouvoir d’achat et surtout le non-respect de la parole de l’Etat.

 

  • La remise en cause de la retraite et des régimes spéciaux :
    Les annonces faites par le gouvernement inquiètent. Nous avons rappelé que les sapeurs-pompiers surcotisaient pour pouvoir bénéficier jusqu’à 5 ans de retraite supplémentaires et que la fin de carrière des sapeurs-pompiers devait être une préoccupation forte.
    Toutes les organisations syndicales portent actuellement un dossier sur ce sujet, qui rendrait du pouvoir d’achat aux agents et une manne financière aux SDIS.

 

  • Budget des SDIS :
    Alors qu’un plan d’économie de 13 milliards est annoncé par le président de la République dans la Fonction Publique Territoriale, les SDIS seront indubitablement impactés. Nous répétons que les services d’incendie et de secours ne doivent pas être la variable d’ajustement. Notre inquiétude est forte pour les sapeurs-pompiers au niveau de l’équipement et du recrutement.

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